Ils étaient vingt et cent de Stanislas Petrosky

Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un roman historique, il s’agit de « Ils étaient vingt et cent » de Stanislas Petrosky que j’ai lu aux Éditions French Pulp.

L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés et qui a eu la vie sauve grâce à son art. Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l’art du dessin. Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son œil d’artiste interprète la vie et surtout la mort.
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés.

ils étaient vingt et cent

Souvenez-vous, je vous ai parlé de l’auteur plus d’une fois par ici avec « Je m’appelle Requiem et je t’…« , « Sur des Breizh Ardentes » mais aussi avec « Porn is Born« , des romans policiers qui étaient plus sur le ton de l’humour. Avec ce roman, je voulais découvrir l’auteur dans un tout autre style et j’en ressors avec un énorme coup de cœur.

Ici, il n’est pas question d’humour, mais on retrouve, malgré tout, la plume percutante et incisive de l’auteur et on va passer par un tas d’émotions comme l’indignation ou la crainte.

On va ici se retrouver plongés aux côtés de Gunther, un jeu allemand qui est opposé au régime nazi dans l’horreur du camp de Ravensbrück. L’histoire va être racontée de son point de vue, ce qui va la rendre encore plus poignante et plus touchante.

Gunther va être promu illustrateur officiel du camp et on est loin de s’imaginer les horreurs qu’on va rencontrer à travers le travail qu’on lui demande d’effectuer. On va être révoltés, on ne va pas avoir les mots face à ce que l’auteur va nous faire traverser. On sent qu’il connait bien son sujet et il ne va pas se gêner pour nous livrer les pires anecdotes pour nous ouvrir les yeux sur ce qu’on vécu ces déportés.

Ce roman est d’autant plus touchant qu’avec le prologue, on comprend que Gunther a 99 ans et qu’il se souvient de tout ce qu’il a vécu, qu’il a été marqué à vie par toutes les horreurs de la guerre.

Vous l’aurez compris, il faut être bien accrochés pour lire ce roman, mais il est essentiel pour pouvoir s’imaginer les horreurs des camps de concentration. 

Bref, si vous aimez les romans qui font réfléchir et qui parlent de camp de concentration vous ne serez pas déçus, ce roman est une vraie pépite. Quant à moi, c’est certain, je continuerai à découvrir l’auteur.

Note : 5 sur 5.

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