La petite ville des grands rêves de Fredik Backman

Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un roman à suspense. Il s’agit de « La petite ville des grands rêves » de Fredik Backman chez Mazarine.

Ursa est une petite ville recluse à la lisière d’une immense forêt suédoise.
La plupart de l’année, elle est recouverte d’une épaisse couche de neige, plongée dans un froid et une obscurité qui rapprochent ses habitants – ou bien les éloignent.
Soumises à ce rude climat, la population et les activités ne cessent de diminuer. Mais, cette année, la ville est sur le point de vivre un étonnant renouveau : l’équipe junior de hockey sur glace, sur laquelle tous les espoirs reposent, va jouer son match le plus important de l’année. L’excitation est palpable. Un futur prometteur se dessine… jusqu’au jour où la star de l’équipe commet un acte violent et irréparable qui met tout en péril. La population est divisée : faut-il se taire et oublier, ou bien tout risquer pour rendre justice ?

Lorsque l’avenir d’une ville se trouve en jeu, personne ne peut rester en retrait et être neutre. Tout le monde doit prendre parti.  Et vous, de quel côté seriez-vous ?

cover219711-medium

#Lapetitevilledesgrandsrêves #NetGalleyFrance

Comment vous dire que seul le litre et la couverture ont suffit à me convaincre ? Ils font tous deux rêver et on ne peut que se laisser tenter par ce roman. Et pourtant… vous verrez. Ce livre aurait pu être un coup de cœur, mais je reste sur une belle lecture, vous comprendrez le pourquoi du comment dans mon avis.

L’auteur nous emmène directement au cœur d’Ursa, une petite ville qui n’existe pas et, qui peut nous sembler magnifique par ses décors. Le premier chapitre est très court et l’auteur laisse planer un certain suspense sur ce début qui va nous faire nous poser des questions tout au long du roman. Au début, nous cherchons à comprendre les Bam-bam-bam, mais très vite tout devient plus clair dans notre tête. En fait, je me suis dit, mais bien sûr, c’était tellement simple à comprendre. Nous entrons directement dans le monde du Hockey sur glace et suivons l’équipe Junior d’Ursa qui va jouer la demi-finale.

Nous faisons la connaissance de plusieurs protagonistes tous très différents et ce sont leurs différences qui font la force de ce roman tout comme le Hockey, car on apprend bien des choses sur ce sport au fil des pages. On découvre à quel point certains sont vraiment des férus, des passionnés. Bon, le Hockey, malgré tout, c’est un peu long, par moment. Heureusement que les personnages ont une histoire et qu’on les suit en même temps, parce qu’à un moment, je me suis dit » trop de Hockey tue le Hockey » et c’est ce qui a empêché ce magnifique roman d’être un coup de cœur.

Bon, il faut quand même avouer qu’on ne peut qu’aimer la description des lieux, que ce soit Ursa, le club de Hockey ou encore la forêt. L’auteur a beaucoup de talent et nous permet vraiment de nous sentir au milieu de tout ce monde à Ursa. On sent une énorme tension quant à la demi-finale qui arrive et encore plus quand vient le moment de la finale. 

Tout se passe bien dans la ville d’Ursa, tout le monde ne vit que pour le Hockey, jusqu’au jour où se produit la catastrophe que je ne sais comment décrire tant j’en ai été agacée, choquée. Comme on n’en parle pas dans la quatrième de couverture, je ne peux rien vous dire, même si j’aurais envie de vous en parler. Toujours est-il que, ce jour-là, tout va changer par la faute d’un joueur que je trouvais beaucoup trop sûr de lui depuis le début. Cet événement était annoncé, du coup, au fil des pages, j’ai fini par l’attendre. J’ai été touchée, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai été révoltée par tant d’incompréhension et par tant de haine vis-à-vis de la personne qui a été touchée par l’événement. C’est vraiment cette partie du roman qui m’a touchée plus que n’importe quelle autre partie, je ne m’attendais vraiment pas à ça.

Les personnages qui m’ont vraiment le plus touchée suite à cette catastrophe sont Benji et sa maman, tout comme Amat et sa maman. Il y en a d’autres mais si je vous les cite, ce serait comme vous dire ce qu’il s’est passé et qui a subi la catastrophe. C’est compliqué de me taire sur la victime, mais je n’ai pas le choix. Vous vous doutez bien que celle qui m’a le plus touchée est la victime, mais voilà, je m’arrêterais là car j’ai déjà l’impression d’en dire trop.

Bref, si vous aimez les romans touchants, émouvants, découvrir des petites villes et que vous êtes curieux d’en savoir plus, n’hésitez pas à foncer en librairie pour craquer sur ce roman.

Note : 4 sur 5.

Laisser un commentaire