Hey hey les geekos, on se retrouve à nouveau avec un avis livre et cette fois-ci, je vais vous emmener dans un monde apocalyptique avec Les cendreux de Frédéric Livyns.
2019
Quelle est donc cette mystérieuse infection foudroyante qui s’étend et que rien ne semble pouvoir arrêter ? Comment survivre dans cette ville devenue une véritable zone de guerre ? Comment résister lorsque chaque être contaminé se transforme en monstre avide de sang ? Ces créatures innommables à la peau grisâtre qu’on nomme les cendreux peuvent-elles être guéries ? Lucie tentera de rester vivante dans cette civilisation sur le point de s’écrouler, afin de faire éclater la vérité.
Retrouver la plume de l’auteur, c’est toujours un moment de bonheur. Je vous avoue que ce roman n’est même pas resté deux mois dans ma PAL, tant j’étais impatiente de le découvrir. Frédéric m’en avait parlé comme d’un bouquin très différent de ce qu’il fait habituellement, chose à ne pas dire à la très grande curieuse que je suis.
En effet, ici point de fantasy. De l’horreur, oui, mais avec une belle petite touche de post-apo. C’est donc cette touche qui fait toute la différence. Ce roman n’est pas long, on pourrait plutôt dire que c’est une nouvelle et, pourtant même s’il est petit par la taille, il est très grand par son contenu tant nous traversons d’émotions.
Dès les premières pages, nous nous retrouvons avec Lucie et, là, nous avons l’impression que Frédéric est voyant. Comment a-t-il pu imaginer une telle histoire avant que notre pandémie arrive ? Je vous avoue que ce roman m’a retournée, m’a secouée, m’a fait trembler, m’a énormément angoissée et m’a même arraché quelques larmes (c’est pourtant plutôt rare qu’un auteur y arrive).
Ce qui est vraiment angoissant, c’est que nous nous retrouvons face à cette épidémie et que nous avons l’impression d’être dans notre contexte sanitaire actuel et on se dit que, tout compte fait, ce roman n’est pas très loin de la vérité et qu’on pourrait très bien un jour arriver au même point que celui de l’histoire qui nous est racontée ici.
Au fond, une épidémie et les gens qui deviennent fous, c’est déjà un peu ce qu’on vit, non ?
Revenons donc sur Lucie, que l’on va suivre du début à la fin de l’histoire. Je vous avoue que je me suis énormément attachée à elle et que j’ai ressenti toutes ses émotions. J’ai vraiment eu un lien très intense avec elle. Notre héroïne va rencontrer différents protagonistes et devoir faire des choix pour survivre même si elle reste très humaine.
Les autres protagonistes sont eux aussi très intéressants et d’ailleurs, je me suis attachée à un (ou une) en particulier, qui m’a mis les larmes aux yeux, mais je vous laisse découvrir.
Pour ce qui est des cendreux, on découvre très vite qu’on n’est pas face à une énième histoire de zombies, mais bien face à une intrigue très originale et vraiment très bien travaillée.
Finalement, j’ai toujours dit que peu importe le livre, j’accrochais toujours de la même façon à la plume de l’auteur et, pourtant, plus je pense à ce roman, plus je pense qu’il a quelque chose en plus que les autres, surtout au niveau des émotions.
One response
[…] Ha ce roman, quelle découverte ! Je l’ai lu en 2015, mais je m’en souviens comme si c’était hier. Je me le suis procuré lors de ma toute première rencontre avec l’auteur à Trolls & Légendes et, du coup, c’était ma toute première aventure avec sa plume. Si j’ai choisi de vous en reparler ici aujourd’hui alors que ma lecture remonte à 2015, c’est tout simplement parce que vous me verrez souvent parler de Frédéric Livyns, car depuis cette découverte, j’ai un gros kiff pour sa plume et jamais il ne m’a déçu. D’ailleurs, vous avez déjà pu découvrir mon avis sur le premier tome des Grisommes, mais aussi mon avis sur Les cendreux. […]