Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui pour parler d’une nouvelle auto-éditée fantastique, horrifique mais aussi historique. Il s’agit de « Senex Parcum » de Jean-Philippe Zendagui.

Le seigneur Edmond de Gordonis a entrepris un voyage au cœur du Berry afin de rencontrer une guérisseuse et lui confier sa fille attaquée par une mystérieuse bête. Accompagné de sa femme Edwige de Malines, du chevalier Gilbert et de la troupe dirigée par le jeune capitaine Jacques Pasdeloup, il devra passer une journée dans un pays où croyances et superstitions restent vives.

Quand l’auteur m’a proposé de découvrir cette nouvelle, la première chose qui m’a attirée, c’est cette couverture assez sombre. Le titre et le résumé ont achevé de me convaincre.

Avant de commencer cette nouvelle d’à peine 77 pages, j’ai cru que je serais très vite au bout de ma lecture mais ça n’a pas été le cas, car j’ai vraiment pris le temps de la lire. Déjà, le langage utilisé par certains personnages a fait que j’ai pris mon temps. Ce n’est pas négatif, bien au contraire, car j’ai trouvé de l’originalité dans cette façon de parler et on sent que l’auteur maîtrise très bien ce côté historique du XIe Siècle.

Bon, d’accord, j’avoue qu’au départ, j’étais un peu perdue mais c’est plus à cause des chapitres vraiment courts. J’ai bien cru que je n’allais pas y arriver ! Et pourtant ! Plus les pages se tournaient et plus on entrait dans l’histoire. On se laisse happer par l’univers sombre et historique créé par l’auteur et cette petite pointe d’ésotérisme est juste au top.

D’ailleurs, en parlant des chapitres courts, une fois qu’on se sent vraiment à l’aise dans l’histoire, on a le sentiment qu’ils donnent un bon rythme à ce récit, à un point tel qu’on ne peut que se délecter de la plume entraînante et enrichissante de  l’auteur.

Si vous aimez les révélations, l’action et les rebondissements, vous êtes vraiment au bon endroit. Attention, par contre, âmes sensibles s’abstenir : certains moments de l’histoire sont très violents et pourraient heurter certaines personnes. Cela n’a été mon cas à aucun moment, bien au contraire, j’ai aimé ça.

Par contre, je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux personnages. Peut être cela vient il du fait qu’on alterne trop vite entre eux ou que l’univers est tellement prenant qu’on est à fond dans ces moments-là et qu’on en oublie les protagonistes. 

Bref, si vous cherchez une nouvelle qui est courte par sa taille mais très grande par son contenu, vous êtes au bon endroit, n’hésitez pas à cliquer ici.