Quatre saisons pour une maison de Arnald Legrand

Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui pour parler d’un roman qui pour moi est un inclassable, il s’agit de « Quatre saisons pour une maison » de Arnald Legrand en auto-édition.

Agathe Casadei, blogueuse spécialisée dans les films d’horreur, décide avec son mari de déménager en région parisienne pour améliorer leur qualité de vie.
L’idéal serait de vendre la maison avant le rassemblement gitan et ses milliers de caravanes.

Clarence Gabriel, agent immobilier dans le Loiret, se lasse des visites et préfère organiser de l’événementiel dans ses maisons désertées par les propriétaires. Auteurs en recherche d’inspiration, couple illégitime dans le besoin d’anonymat ou adolescents en quête de frissons. Son catalogue est assez fourni pour exaucer tous les souhaits.

Agathe peine à vendre son pavillon, elle rencontre alors Clarence qui lui fait une proposition.
Proposition qui fera tout basculer.

Ce roman est une plongée dans le monde des agents immobilier, un hommage à la communauté gitane, un clin d’œil à l’univers pop/rock et une virée dans l’étrange.

Quatre saisons pour une maison

Quand l’auteur a proposé de découvrir ce roman, je dois bien avouer que j’ai longuement hésité car certains aspects de la quatrième de couverture m’attiraient et d’autres moins. Finalement, je me suis laissée tenter en me disant : « On verra » et j’ai bien fait car j’ai passé un bon moment de lecture.

Ce qui m’attirait énormément, c’était le fait qu’on retrouve une blogueuse spécialisée dans les films d’horreur mais aussi le clin d’œil à l’univers pop rock que l’auteur nous promettait. Par contre, j’avais vraiment peur de m’ennuyer dans ce milieu immobilier mais il n’en a rien été ! Tout est savamment dosé et on ne voit pas les pages se tourner. D’ailleurs, pour les clins d’œil et les références, je peux vous dire qu’on est servi et que j’ai adoré ça. 

L’auteur nous plonge immédiatement dans le bain avec Agathe qui vaque à son occupation favorite et Guillaume qui a des choses à lui annoncer. On va très vite basculer dans le monde immobilier mais pas que et la façon dont l’auteur nous balance dans cet univers est emplie de légèreté et d’humour, ce qui fait qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Beaucoup de personnages secondaires vont eux aussi jouer leur rôle, ils sont de passage pour donner le ton à l’histoire et ils vont nous faire passer par diverses émotions.

Finalement, en quelques années  j’ai côtoyé plusieurs agences immobilières pour trouver une location. Puis, ça a été au tour de mon papa l’année dernière pour vendre sa maison et je peux vous dire qu’on sent que l’auteur connait son sujet et sans même rien savoir de sa vie, on s’imagine très bien le métier qu’il a pu exercer.

Ce roman était également annoncé comme une romance et c’est ce qui me fait là aussi toujours un peu peur mais elle est tellement bien dosée que ça passe crème et que les craintes s’envolent très vite. 

Quant à la fin, j’avoue que je n’avais rien vu venir et j’ai été très agréablement surprise même si… (vous verrez, je n’ose pas trop vous en dire de peur de spoiler) Je terminerai par un petit clin d’œil à Nosferatu pour qui j’ai eu un petit coup de cœur mais je vous laisse le découvrir.

Bref, si vous aimez les romans inclassables et que vous avez un peu peur du monde immobilier, n’ayez crainte et foncez, n’hésitez pas à cliquer ici.

Note : 4 sur 5.

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