#PLIB2022 Fleurs d’Oko de Laëtitia Danae

Bonjour les amis ! Aujourd’hui, je viens vous parler d’une de mes nouvelles lectures dans le cadre du #PLIB2022 : il s’agit de Fleurs d’Oko écrit par Laëtitia Danae et publié chez Snag Fiction.

Résumé:

L’histoire prend place au royaume de Sangaré, une société matriarcale subdivisée en plusieurs tribus, aussi appelées  » terres « . La capitale (terres d’Ivoire) en est le noyau central. Plus les terres sont proches de la capitale, plus elles bénéficient de privilèges.
Ex : Oko la Cendrée vient de la tribu Cendrée, qui fait elle-même partie du Lointain. Aux yeux de la royauté, ces terres ne présentent qu’un intérêt limité.

Dans cette société, la religion est omniprésente. On prie une grande Déesse, mère de toute chose, reconnue pour sa sagesse et sa bonté. On dit qu’elle a attribué les pleins pouvoirs aux femmes, et que, depuis, il leur incombe de diriger pour prendre soin du monde qu’elle a créé. Ainsi, les femmes sont les grandes décisionnaires de cette société, ce sont elles qui mènent le monde. Les hommes, eux, sont chargés de réaliser les travaux les plus pénibles et de faire la guerre pour elles, tout en leur obéissant aveuglément. Une infime partie de la population masculine est dotée de pouvoirs magiques. Il est extrêmement rare qu’une femme bénéficie de ce don.

Oko est une jeune fille qui a grandi auprès d’un père aimant et d’une mère souvent absente. À l’âge de 16 ans, son père, ainsi que tous les hommes de son village, a fait l’objet d’une cueillette afin d’aller mener une guerre de conquête pour la reine. Son père n’en est jamais revenu.
Sa mère, Diango, dirige le village avec les autres sages depuis longtemps. Ses stratégies et ses bons conseils sont respectés par tous. Après la mort de son époux, elle fuit ses responsabilités de mère en embrassant sa carrière de dirigeante. Tant et si bien qu’elle est recrutée par une autre tribu, plus proche de la Capitale que la tribu Cendrée. Depuis plusieurs années maintenant, elle néglige sa fille et ne vient plus la voir…

Oko a 22 ans le jour où elle apprend que Soumaoro l’Amaranthe recherche un aspirant pour lui succéder. Reconnu comme le plus grand envoûteur du monde, il a œuvré aux côtés de la reine d’Ivoire, de sa mère avant elle et même de sa grand-mère. Après de bons et loyaux services, Soumaoro désire passer la main. Pour cela il voyage dans tout Sangaré, à la recherche d’un apprenti à la hauteur.

N’ayant plus de points d’accroche dans son village, Oko décide de se présenter à Soumaoro. Elle sait que ses chances sont limitées, car il est connu que les pouvoirs magiques, lorsqu’ils sont maniés par une femme, ne sont pas aussi étendues et puissants que ceux d’un homme. De fait, elle sera fatalement désavantagée face aux autres.

#ISBN9782490151264

Couverture du roman

Mon avis :

Cela faisait un petit moment que ce roman me faisait de l’œil et grâce au PLIB et à Snag qui nous a offert l’e-book, j’ai enfin pu le lire ! Et sans surprise, j’ai adoré !

Nous avons ici affaire au premier tome d’une saga, mais j’avoue ignorer le nombre de tomes prévus par l’autrice. Une chose est sûre, je lirai la suite !

Nous suivons donc les aventures d’Oko, une jeune fille d’une vingtaine d’années qui a vécu une enfance malheureuse chez sa tante, après la disparition de son père dans la Brousse (un endroit lugubre et sombre où je n’aurais pas envie de mettre les pieds…) et le quasi abandon de sa mère, partie on ne sait pas où… Elle subit des brimades et des mauvais traitements chez Mama Zayenda, vieille femme acariâtre qui maîtrise la magie. Mais la jeune Oko est, elle aussi, douée en magie (elle maîtrise le langage des fleurs, ce qui est très poétique) et lorsqu’elle apprend qu’un grand envoûteur cherche un successeur, elle quitte tout et tente sa chance ! Elle est retenue parmi une vingtaine d’aspirants, qui utilisent tous des magies différentes, et doit faire ses preuves pour passer les étapes une à une.

Si ma lecture a été aussi bonne, c’est avant tout grâce à la plume de Laëtitia Danae, légère, fluide et entraînante. J’avais déjà lu Rozenn, de la même autrice, et j’avais remarqué son don certain pour l’écriture. Ici, ça se confirme.

De plus, les légendes africaines et les histoires de magie me passionnent de par leur mystère et leur côté assez sombre et je savais qu’on retrouverait bien tout cela dans ce livre. J’ai été servie !

Les personnages sont assez bien croqués, Oko en tête, et ne tombent pas dans la caricature. J’apprends à me méfier de tout et de tout le monde, ainsi même si Oko se fait des amis, dont Soori, je ne peux pas m’empêcher d’attendre la trahison ! Parmi les autres aspirants envoûteurs, on retient surtout Akissi et Aesir, tous deux ambitieux et dont les plans ne sont pas toujours très clairs.

Oko évolue au sein de la cour d’Ivoire et est en contact avec la reine et sa fille, la princesse Malaïka. Elle est même chargée de trouver un époux à cette dernière et divers princes et nobles se présentent à la cour, dont Madhi l’Ébène et Racine l’Éburnéen, les candidats les plus sérieux à un mariage avec la princesse et à une place sur le trône à ses côtés. J’ai aimé ce côté « intrigues de cour » également, bien travaillé et crédible, malgré la présence de la magie.

Alors si j’ai autant aimé ma lecture, pourquoi n’est-ce pas un coup de cœur ? J’ai regretté le côté « compétition » entre les aspirants, souvent vu dans les romans YA ainsi qu’une ébauche de romance qui n’était pas forcément nécessaire à mes yeux et trop rapide. Il peut aussi y avoir certaines longueurs qui ne nuisent pas vraiment au rythme du roman mais ne sont pas forcément agréables. Il est vrai que c’est le premier tome d’une série et il faut forcément mettre en place l’univers et présenter les personnages, donc on pardonne tout ça.

En bref, une très très bonne lecture qui, si elle n’est pas exempte de défauts, a su, grâce à son univers riche et à sa plume fluide, me subjuguer jusqu’au bout ! Le vote des 5 finalistes s’annonce serré !

Note : 4.5 sur 5.

(Mon évaluation est de 4.75/5 en vérité).

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