Hey hey les geekos, aujourd’hui, je vais vous parler d’un roman contemporain avec « Les silences de Buenos Aires » de Frank Andriat aux Editions F. Deville.

Le 24 mars 1982, dans une rue de Buenos Aires, une détonation retentit et le monde de Lola bascule. Sa mère, avocate et militante des droits humains dans l’Argentine des années noires, s’effondre sous ses yeux. Sauvée de cette scène traumatique par un inconnu, Lola voit sa vie bouleversée.
Rodolfo, son père, décide de fuir en France avec elle. Sous une fausse identité, ils se réfugient dans le Bassin d’Arcachon, vivant dans la crainte constante d’être retrouvés par les sbires du régime.
Un roman poignant et percutant qui dit la force de la vie malgré les horreurs du monde. Un hommage vibrant à l’Argentine et à ceux qui ont résisté à la barbarie.

Quand j’ai reçu le mail de la Masse Critique Babelio (que je remercie au passage ) m’annonçant que j’allais pouvoir découvrir ce roman, j’étais ravie. J’avais hâte de le commencer : d’abord parce que le nom de l’auteur revenait souvent sur les réseaux, ensuite parce que lire un auteur belge est toujours un petit plus à mes yeux. Autant le dire tout de suite , j’ai adoré ce roman.

Dès les premières pages, on est happé par l’histoire de la petite Lola et de sa mère. On comprend vite que le récit sera poignant. La quatrième de couverture le laissait déjà présager mais je ne m’attendais pas à être autant touchée. Je pensais que la lecture serait éprouvante, or, malgré l’intensité émotionnelle, la plume de l’auteur reste d’une douceur désarmante. Elle apaise, elle enveloppe, même quand les mots font mal.

Mais « Les Silences de Buenos Aires », ce n’est pas qu’un drame. C’est aussi une quête de vérité, un voyage, une plongée dans la mémoire collective. Le roman est solidement documenté et permet de découvrir une part sombre de l’histoire argentine que je connaissais peu. J’aime quand la fiction me fait apprendre sans jamais perdre le fil de l’émotion, ici le pari est pleinement réussi.

En chroniquant ce livre, je sens encore les émotions remonter, ce qui est la preuve que cette lecture m’a profondément marquée. Quand un roman continue de vibrer en nous après la dernière page, c’est qu’il a réussi son pari. Et puisque cet auteur a su me toucher en plein cœur, je ne compte pas m’arrêter là. Deux de ses livres attendent déjà leur tour dans ma pile à lire et je sais qu’ils n’y resteront pas longtemps.

Bref, si vous aussi vous avez envie de découvrir un pan d’histoire de cette Argentine, n’hésitez pas à cliquer ici.

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Littérature

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