Mortal Shell II s’annonce comme une plongée encore plus profonde dans les ténèbres. Un voyage où chaque recoin suinte la mélancolie d’un monde brisé, et chaque pas résonne du poids d’une destinée cruelle. Le joueur y incarne toujours une entité sans forme, capable de s’emparer de corps abandonnés appelés Shells. Mais cette fois, les possibilités s’élargissent : de nouvelles classes d’armes, des variations de gameplay plus marquées entre les hôtes, et une fluidité accrue dans les combats, qui gagnent en nervosité tout en gardant cette lourdeur si caractéristique de la série.

Le studio Cold Symmetry ne s’est pas contenté d’un simple recyclage. Au contraire, il semble vouloir creuser encore plus loin dans l’identité du jeu, en proposant un univers plus vaste, aux architectures torturées, où chaque zone est reliée par des raccourcis ingénieux et peuplée d’ennemis aussi stylisés que redoutables. Le tout est baigné dans une bande-son sombre et rituelle, avec un thème d’ouverture signé Behemoth, qui annonce la couleur dès les premières minutes : pas de joie, pas de répit, juste la transe macabre d’une aventure impitoyable.

Le système de durcissement revient, bien sûr. Toujours central dans les mécaniques de survie, il s’enrichit cette fois de variantes qui ajoutent une couche tactique supplémentaire, notamment grâce à la gestion de projectiles ou à des capacités spéciales propres à chaque Shell. Les développeurs jouent la carte de la diversité sans diluer l’expérience. Ils misent sur un équilibre entre complexité et maîtrise, pour satisfaire les vétérans tout en laissant une porte entrouverte aux nouveaux venus suffisamment téméraires pour s’y frotter.

Avec une sortie annoncée pour 2026, Mortal Shell II ne cherche pas à séduire tout le monde. Il ne veut ni plaire, ni convaincre. Juste exister comme un monolithe rugueux et inébranlable dans le paysage des jeux d’action exigeants. Et s’il tient ses promesses, alors ce ne sera pas qu’une suite. Ce sera une déclaration.

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