Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui pour un petit voyage avec « Un tour en Belgique » de Théophile Gautier aux Éditions Casimiro.

« Bruxelles est une ville d’un aspect plutôt anglais que français dans ses parties modernes, plutôt espagnol que flamand dans ses parties anciennes…
A force de ramper le long de la Magdalena-Straas, nous parvînmes à une grande belle place carrée, qui se nomme la place Royale, et sur laquelle on voit une église avec un fronton où il y a au milieu d’une gloire, un œil sculpté qui a l’air d’un modèle d’œil gigantesque proposé à tous les bambins de la ville. Le palais du roi est tout près de là. »
En 1836, Théophile Gautier, en compagnie de son ami Gérard de Nerval (qu’il nomme dans ces chroniques « Fritz »), visita la Belgique entre juillet et août.

Quand j’ai reçu le mail de Babelio, que je remercie de m’avoir sélectionnée pour découvrir ce roman lors d’une masse critique, j’avoue que j’étais très curieuse de m’y plonger. Finalement, j’ai passé un bon moment et je suis sortie de ma zone de confort avec ce voyage.

Il faut savoir que l’auteur s’est vraiment rendu en Belgique en 1836 et suite à sa visite, il a décidé d’écrire ce récit par rapport à son ressenti. Sachant qu’il est de Paris, j’ai levé les yeux au ciel à certains passages. Par exemple, quand il arrive au niveau du nord de la France, on a l’impression qu’il avait chaud à Paris et que d’un coup, il se retrouve au Pôle Nord. 

D’autres situations font sourire comme le fait qu’il s’imagine que toutes les femmes belges sont blondes et il ne comprend pas pourquoi il croise tant de brunes (il y a une raison mais ce sera à vous de le découvrir). Il y a d’autres situations assez cocasses mais je ne vous en dirais pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte. Quand je pense à l’Escaut, j’en ris encore.

J’ai beaucoup aimé l’écriture soutenue de l’auteur tout comme ses descriptions, surtout quand il arrive à Cambrai. J’avais une image tout à fait visuelle de la ville. Théophile Gautier s’interroge sur beaucoup de choses comme l’art ou encore l’arrivée des chemins de fer.

Si je vous parle de Cambrai, c’est parce que l’auteur va traverser la France pour arriver en Belgique et il va également faire un petit saut par les Pays-Bas. Vous l’aurez compris, une chose est certaine, c’est qu’on va voyager.

Bref, si cherchez à voyager tout en souriant et en n’oubliant pas que vous allez de temps en temps lever les yeux au ciel, ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à cliquer ici.