Il y a quinze ans, Ubisoft lançait ce qui allait devenir une licence emblématique du jeu vidéo au nom assez évocateur: ASSASSIN’S CREED. Depuis la licence a reçu de nombreux opus plus ou moins bons et le dernier volet vient de sortir. Mais alors, est ce qu’il est vraiment bien cet épisode? Eh bien, voilà mon avis !

Tout d’abord, ce qui est à noter ! On débute l’aventure auprès des tout premiers Assassins en l’an 860 donc environ 10 ans avant Valhalla et le jeu se joue très différemment de l’épisode viking.

Tout commence donc en 860 à Bagdad avec Bassim qui est un « homme de main » qui est embauché par une personne qui connait « ceux que l’on ne voit pas » et il rêve d’intégrer cette organisation pour agir et rendre le monde meilleur. Suite à un vol qui a mal tourné,  il rencontre une des chef des assassins et va commencer sa formation. Toute cette partie du jeu sert de didacticiel aux nouveau joueurs et va un peu ennuyer les connaisseurs de la saga. Sans compter que le rendu visuel de Bassim est très très limite voire vieillot. On se croirait sur une ps4 première génération.

Une fois votre formation terminée, votre chef vous donne une première mission et c’est là que commence vraiment l’histoire…et ce fameux retour aux sources promis par UBISOFT.

Pour ce qui est de la Direction Artistique, on retrouve vraiment le travail de recherche des historiens pour les immeubles, les personnages, la langue (car oui vous pouvez jouer en VO, c’est à dire en arabe) du coup ça pousse l’immersion au max. Les couleurs et les paysages sont magnifiques…pour de la ps4 et les lumières qui changent selon l’endroit où nous sommes apportent vraiment un plus.

Le gameplay est assez proche des premiers opus du jeu avec toutes les recettes qui lui ont donné ses lettres de noblesse: l’infiltration, le parkour, les éliminations à distance, la lame secrète, le look de Bassim et le scénario qui se décline au façon d’une enquête à mener dans la région de Bagdad.

Ce qui m’a dérangé au début du jeu, c’était les textures des visages. On sent vraiment bien que les créateurs n’ont pas voulu se mettre au gout du jour. Alors est ce un hommage aux premiers épisodes ou est ce à cause des différentes plateforme sur lesquelles le jeu est distribué ? Toujours est il que plus on avance dans le jeu plus ça s’améliore…et c’est tant mieux.

Une autre chose dérangeante et bien plus que les textures car là on parle de gameplay. En effet, si vous commencez le jeu en suivant l’histoire principale, vos armes s’amélioreront moins vite que si vous faites des quêtes annexes comme les contrats. De ce fait, lorsque vous rencontrerez des gardes lors de combats vous aurez l’impression que vos coups d’épées glisseront sur eux mais, par contre quand ils vous toucheront, vous allez prendre cher. Je vous conseille donc de commencer par faire quelques quêtes annexes et de synchroniser les différents quartiers de la ville. Cela vous fera gagner des points d’expériences et pas mal d’améliorations pour la suite et du temps aussi.

Une chose qui m’a un peu dérangé, ce sont les assassinats des cibles principales. Dans mes  souvenirs lointains, on pouvait nous même exécuter les cibles alors que là une cinématique s’en charge. Un poil décevant mais, encore une fois, ça n’enlève en rien l’expérience du jeu.

En résumé ASSASSIN’S CREED  MIRAGE est le jeu que les fans de la première heure de la licence attendaient depuis la trilogie Odyssey, Origins et Valhalla qui avaient largement divisé la communauté et éloigné la plupart des joueurs (comme votre serviteur) tant ils ne retrouvaient pas l’esprit « Assassin’s Creed ». Et bien Ubisoft a entendu les joueurs et a voulu faire revenir l’ordre des Assassins sur le devant de la scène en repartant de zéro et les premiers d’entre eux…et ça fonctionne très bien. Comme je le disais plus haut, entre les combats, les infiltrations, le parkours, les poses iconiques de Basim lors des synchronisations, le jeu nous fait revenir quinze ans en arrière de la plus belle des manières.

Pour environ 50€ et sur tous les supports (PS5, PS4, XBOX ONE et Series XIS) je ne peux que vous dire d’allez jouer à cet opus qui, si vous êtes fans devrait vous faire très plaisir.