Bonjour les amis ! Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler d’un roman contemporain que j’ai lu récemment. Il s’agit de Darius the Great is Not Okay (Darius le Grand ne va pas bien en VF) écrit par Adib Khorram.
Résumé :
Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les critiques incessantes de son père. Mais quand ses parents lui annoncent un voyage en Iran, son quotidien bascule… Là-bas, il apprend à connaître son grand-père souffrant, sa grand-mère aimante et le reste de sa famille maternelle. Mais surtout, il rencontre Sohrab, le garçon qui va bouleverser sa vie. Avec lui, il apprend que des meilleurs amis n’ont pas à parler pour se comprendre. Sohrab l’appelle « Darioush » – la version perse de son prénom – et pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.
Avec une écriture vivante, drôle et un poil cynique, Adib Khorram livre un texte plein de sensibilité autour de la dépression clinique d’un adolescent et de sa première rencontre avec sa famille maternelle, en Iran.
Trigger Warning : dépression, pensées suicidaires, intolérance, bullying
Mon avis :
Là encore, ce livre ne correspond pas aux romans que je lis d’habitude. Je suis plutôt calée sur la Fantasy, le Fantastique. Ce roman est plutôt à classer dans la littérature contemporaine mais il y avait quelque chose dans sa couverture et son résumé qui m’a attirée. J’ai bien fait car j’ai passé un bon moment de lecture.
On suit donc les aventures de Darius, un adolescent américano-iranien, mal dans sa peau, dépressif, qui est victime de harcèlement dans son lycée. Il ne se sent à sa place nulle part, pas même au sein de sa propre famille. Depuis quelques années, il suit un traitement pour de la dépression chronique, mal dont souffre également son père. Darius sent que personne ne le comprend, il pense qu’il déçoit ses parents, qu’il mange trop, ne parle pas assez, n’est pas assez de manière générale. C’était très dur à lire car je me suis retrouvée dans Darius, sur certains points. J’ai moi aussi été harcelée lorsque j’étais jeune. Et même si je ne souffre pas de dépression ou que je peux parler avec ma mère sans crainte d’être jugée, Darius a tout de même su toucher une corde très sensible chez moi.
La famille de Darius prévoit, un jour, un voyage en Iran car le grand-père de Darius a une tumeur au cerveau et tout le monde pense qu’il n’en a pas pour longtemps… En Iran, Darius va découvrir une culture différente, mais il va aussi se découvrir lui-même, notamment grâce à l’amitié de Sohrab, un garçon de son âge. J’ai trouvé l’amitié entre les deux garçons belle et vibrante. On pourrait même sentir qu’il y a plus que cela entre eux. Finalement, ce voyage en Iran va faire du bien à Darius, cela va aussi lui permettre de se rapprocher de son père.
Au final, on comprend qu’il y a surtout beaucoup d’incompréhension entre toutes ces générations : les grands-parents, les parents, Darius et sa petite sœur, mais aussi beaucoup d’amour. Et n’est-ce pas la clé de tout ?
En bref, un roman avec des personnages attachants, des sujets assez durs à évoquer mais qui m’a touchée.
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