Bonjour les amis, toujours dans le cadre d’une lecture commune sur Instagram, j’ai continué ma progression dans l’intégrale des Faucons de Raverra et ai lu le tome 2, L’héritière rebelle, sur lequel je viens vous donner mon avis aujourd’hui.
Résumé :
À la frontière raverraine, le Vaskandar se prépare à la guerre. Mais avant de déclencher les hostilités, les dix-sept Hauts Ensorceleurs ont convenu de se réunir pour un Conclave où chacun devra prendre position sur la question. Amalia Cornaro sait que cet événement sera sa seule chance d’étouffer les flammes menaçantes des affrontements, et elle est prête à tous les sacrifices pour sauver Raverra de la destruction.
Amalia et sa sorcière du feu Zaira devront alors s’aventurer au-delà des lignes ennemies et user de toutes leurs ressources d’intelligence et de ruse pour parvenir à détourner le Vaskandar de ses sombres projets.
Si elles échouent, ce sera au tour du feu et de l’acier de parler.
Mon avis :
Dans ce deuxième tome, les choses se corsent pour Amalia et Zaïra ! Si les intrigues politiques sont toujours bien au cœur du récit, il y a aussi bien plus d’action, ce qui rend ce tome encore meilleur que le premier. D’habitude, j’ai du mal avec les deuxièmes tomes dans les trilogies. Je les trouve souvent plus mous, assez « bouche-trous ». Là, ce n’est pas le cas. Le style de l’auteure est bon, très descriptif, cependant, et cela peut en décourager plus d’un.
On se retrouve environ un mois après les aventures du premier tome et on remarque déjà l’évolution des personnages, surtout Amalia. La jeune femme n’est plus aussi naïve qu’auparavant et elle saisit de mieux en mieux les tenants et les aboutissants de la politique et ce qu’on attend d’elle, en tant qu’héritière des Cornaro. Ses relations avec Zaïra semblent un peu apaisées mais on ne peut pas encore vraiment les appeler des amies…
Ce qui est particulièrement plaisant, ici, c’est qu’on quitte la ville de Raverra et ses canaux pour découvrir une plus grosse partie du monde et de l’univers. On se retrouve au Vaskandar où les dangers ne sont jamais bien loin !
Beaucoup de nouveaux personnages font aussi leur apparition et sont tous très mystérieux. On peut tout d’abord parler de Kathe, un Haut Ensorceleur charmant mais bien secret qui va former une alliance politique (et romantique ?) avec Amalia. Difficile de ne pas évoquer la Dame des Aigles, également, arrière-grand-mère d’Amalia ou la fameuse Dame des Araignées (aussi angoissante qu’imprévisible).
Le grand méchant est toujours présent et toujours aussi intéressant à suivre. Il semble sans cesse avoir un coup d’avance sur les héros et leur met bien des bâtons dans les roues. Ce n’est pas peu dire !
La magie et la vivomancie tiennent une place primordiale dans ce tome et les Hauts Ensorceleurs ont chacun des pouvoirs bien particuliers, qu’ils utilisent surtout pour asseoir leur pouvoir sur leurs terres et les gens qui les habitent. Seul Kathe semble aimer son peuple et ne pas utiliser ses pouvoirs pour l’enchaîner à lui (comme le fait Ruven, le méchant donc), tout comme la Dame des Aigles, qui est très respectée.
J’ai apprécié que Marcello soit moins présent car ce personnage ne m’avait pas particulièrement plu dans le premier tome. J’ai remarqué, finalement, que même s’il n’est pas présent, il ne manque pas à l’intrigue. Cela veut tout dire…
En bref, un deuxième tome vraiment prenant, encore meilleur que le premier et qui fait la part belle à la magie, aux intrigues de Cour et aux Hauts-Ensorceleurs qui peuplent le Vaskandar.
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