Avec Cruella, Disney tente de donner une nouvelle vie à ses grands classiques en axant la thématique sur l’une de ses méchantes les plus célèbres. En effet, comment oublier ce personnage cauchemardesque, à moitié folle, au volant de son bolide ? Elle est assurément l’une des figures sombres les plus marquantes du célèbre studio.
J’avoue avoir été dubitatif en apprenant l’adaptation mais, après avoir vu le résultat, j’avoue avoir été bluffé.
Tout d’abord, saluons le travail irréprochable du réalisateur australien Craig Gillespie (Finest hours, Moi Tonya) qui maitrise à la perfection son sujet.
Mention spéciale à Emma Stone qui incarne une Cruella toute jeune et qui essaie de percer dans le domaine de la mode avec ses créations en parfaite harmonie avec l’époque où se déroule le film. Placé à Londres dans les années septante, en pleine mouvance punk-rock, ce long-métrage est truffé de référence à la pop culture et baigné constamment dans une ambiance sonore destroy, ce qui m’a énormément plu.
Bien sûr, le film s’articule autour du canevas assez classique d’une jeune fille orpheline cherchant aussi bien à découvrir pourquoi sa mère est morte qu’à assouvir sa vengeance. Et pourtant, cela permet de donner une épaisseur et de créer une empathie du spectateur pour cette « vilaine » qui n’avait été que survolée sur le plan psychologique jusque-là.
Nous découvrons ainsi pourquoi Cruella est obsédée par les dalmatiens, comment est née sa relation avec Jasper et Horace.
Au final, nous sommes face à un excellent divertissement bourré d’humour, bercé par le rock, assumant ses influences.
A recommander sans hésiter.
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[…] que je viens de vous donner n’égale pas ceux de nos spécialistes sur le site Méli et Cryptboy :), et bien tout simplement car ANNE RICE l’écrivaine qui a écrit le livre dont est tiré […]