Bonjour les amis, aujourd’hui, je vous présente le premier tome de la saga de Lucie Bernard publiée aux Éditions Kadaline : Quand viendra notre tour – Anémis.

Résumé :

Le monde n’est plus ce qu’il était. L’argent a pris le pouvoir, domptant les hommes. Anemis, la plus grande ville du monde, est coupée en deux par une barricade ayant pour but de séparer les riches des pauvres. Alicéa est la fille du dirigeant de la ville, l’homme le plus prestigieux du monde. Coincée parmi les Privilégiés, elle ne doit pas faire un seul faux pas afin de pouvoir garder son titre et espérer un jour succéder à son père. Cependant, toute cette mascarade l’épuise et son regard se tourne vers l’autre côté de la ville, ce territoire regorgeant de sauvages qu’elle doit à tout prix éviter. Brett habite de l’autre côté de la barrière et est condamné à y rester. Loin de se satisfaire de sa condition de reclus, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour sauver sa famille et s’extirper de cet environnement dégradé. Il va même jusqu’à traverser la barricade pour trouver de quoi vivre, au péril de sa vie.

Mon avis :

D’abord, merci à l’auteure, pour la gentille dédicace, les goodies et la fameuse pochette cousue main par sa marraine. Ça m’a vraiment fait plaisir !

Mon exemplaire, la pochette pour livres et les goodies que j’ai reçus

En YA et dans les dystopies, ce n’est pas facile d’être original. Depuis les sagas Hunger Games ou Divergente, ces histoires ont toutes tendance à se ressembler. Là, il y a un brin d’originalité qui fait qu’on ne s’ennuie pas.

Alicéa est une jeune fille qui va avoir 18 ans. C’est la fille du dirigeant d’Anémis, plus grande ville de ce nouveau monde où les riches sont très riches et les pauvres très pauvres. Elle vit donc dans la partie riche de la ville, séparée par une barricade de la partie pauvre où vit Brett, qui a sensiblement le même âge. Ces deux-là ne sont pas du tout destinés à se rencontrer et pourtant… Alors, détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une romance à la Roméo et Juliette ici. Pas de coup de foudre non plus entre les deux personnages principaux, ni rien de ce genre. Et ça, ça change vraiment !

Alicéa vit dans le monde des riches mais abhorre les actions et les idées de son père et du gouvernement. Elle voudrait changer les choses. Elle est normalement amenée à prendre la place de son père à sa majorité. Mais les choses risquent de ne pas se passer comme elles étaient prévues.

Brett, lui, essaie de faire survivre sa famille, sa mère et son petit-frère, avec les maigres rations que leur octroient le gouvernement (autant dire presque rien…).

Un réseau de résistance se crée dans la partie pauvre de la ville, mené par Tina, l’amie de Brett. Je n’ai pas trop aimé ce personnage, manipulateur et égoïste, mais je suppose que c’est le but de l’auteure. Brett va être entraîné dans ce réseau presque malgré lui et c’est comme ça qu’il rencontre Alicéa. Cette dernière décide de leur venir en aide pour changer les choses. Évidemment, les événements vont vite déraper et la fin nous laisse sur un sacré cliffhanger. J’avoue avoir hâte de lire la suite.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Yaëlle, qu’on pourrait appeler le « médecin » de la résistance. Elle est pétillante et altruiste. Lylou, la femme de chambre d’Alicéa mais aussi son amie, est aussi un bon personnage, douce et serviable. Lanton, l’ « ami » d’Alicéa est vraiment très ambigu, je ne sais pas trop sur quel pied danser avec lui… Il peut être détestable et l’instant d’après, se montrer attentionné… À voir par la suite, je suppose !

L’écriture est fluide et le fait que les chapitres soient courts était très appréciable. J’ai beaucoup aimé l’alternance de points de vue entre Alicéa et Brett. Les pages se tournent très vite et on ne s’ennuie pas lors de sa lecture. C’est frais, pas trop lourd non plus. Parfois, les auteurs de dystopies ou de YA ont tendance à vouloir utiliser un style un peu trop… ampoulé à mon goût et là, ce n’était pas du tout le cas. La couverture est aussi vraiment belle et correspond à 100% à l’histoire. J’ai lu ce livre pour couper un peu de ma lecture d’une belle briquasse (dont je viendrai vous parler plus tard) et l’écriture fraîche et légère ainsi que l’histoire ont véritablement réussi à me vider la tête (mais dans le bon sens !).

Je regrette juste quelques fautes, notamment dans la mise en page (des erreurs entre des passages de dialogue et d’autres descriptifs, par exemple) mais ça n’a pas véritablement gâché ma lecture.

En bref, une bonne dystopie, à l’univers maîtrisé et à la plume fluide, bien qu’un peu classique, peut-être. Un livre qui m’a plu et qui a été une bonne surprise. Vite la suite !

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Littérature

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