Bonjour les amis ! Aujourd’hui, je vous invite à découvrir le monde des Ombres, des Chuchoteuses et des Bulles avec Josepha Juillet et le premier tome de sa trilogie, Terre des Ombres : La nation des Bulles. Qui me suit ?
Résumé :
Les Bulles. Immenses cités de verre suspendues où tout est réfléchi pour protéger ses habitants. Les protéger des Ombres. La guerre que mènent l’Impératrice et son Commandant est sans relâche. Seules les Chuchoteuses pourraient intervenir, car elles connaissent le langage des Ombres. Mais des Chuchoteuses, il n’y en a plus. En apparence, du moins. Adèle ne sait pas encore qu’elle en est une. Et qu’une mission qui la dépasse l’attend. Un seul contact peut vous prendre la vie. Ou la changer, pour toujours.
Mon avis :
Alors, nous ne sommes pas très loin du coup de cœur ici ! Pas loin du tout même ! J’ai découvert Josepha Juillet et son histoire lors d’un week-end de mise en avant organisé sur Facebook par un blog littéraire, et j’ai été tout de suite intriguée par cette auteure et ses romans. Sans trop savoir pourquoi. Je pensais que c’était une histoire YA comme beaucoup d’autres, avec une héroïne qui se découvre un don qui va tout changer… Bref, vous connaissez la chanson. Mais ici, il y a un petit je ne sais quoi d’original, de frais, qui fait la différence.
L’héroïne, Adèle, est une Archiviste sans histoires. Ou presque car elle semble avoir un passé assez mystérieux, dont on ne sait rien. Elle est très forte pour nous manipuler et dissimuler la vérité. Les autres personnages sont également très bien décrits et assez fascinants, Ben en tête (bon, OK, Léo et ses grands yeux bleus sont pas mal aussi). Mais Adèle est toujours sur la réserve, légèrement paranoïaque et on ne peut pas s’empêcher d’être comme elle. Et il y a aussi Yuni, personnage ô combien mystérieux. Mais je ne vous en dis pas plus pour ne rien spoiler de l’histoire… Les personnages ne sont pas manichéens, ils cachent tous une part d’ombre (haha) et de lumière qui les rend vraiment intéressants.

Les Bulles, la cité où vit l’héroïne, semble trop belle pour être vraie… Le gouvernement, c’est magouilles et compagnies ! D’ailleurs, le Bulletin, les informations du matin et du soir, fait fortement penser à 1984. En effet, ils arrangent les informations à leur sauce. Cela ressemble plus à de la propagande, à une désinformation pour tenir la population dans l’ignorance qu’à un vrai journal télévisé.
Les Ombres, menace omniprésente dans le roman, sont-elles véritablement un danger pour la population des Bulles ? Adèle saura-t-elle les maîtriser ? J’espère en apprendre encore davantage à leur propos dans le tome 2… L’auteure a aussi réussi à faire un monde intéressant avec des activités de tous les jours (archivistes, électriciens, danseuses, etc) et sans armes à feu ! J’ai trouvé l’utilisation des armes blanches bien pensée. Cela donne un petit côté « arts martiaux » et « japonisant » que j’ai bien apprécié. Dans un sens, cela m’a rappelé une petite série pas très connue, Into the Badlands (si vous ne connaissez pas, visionnez-la, ça vaut le coup d’œil).
L’écriture de Josepha Juillet est fluide, et si ce premier tome marque surtout la formation d’Adèle en tant que chuchoteuse, on ne s’ennuie pas ! Les dialogues sont bien ciselés et crédibles, l’interaction entre les différents personnages est intéressante. Le livre contient peu de fautes, c’est rare pour un livre auto-édité. L’objet-livre en lui-même est magnifique, aussi.
En bref, n’ayons pas peur des mots : un coup de cœur pour ce roman (ça faisait longtemps !) et une folle envie de lire la suite très, très vite ! Mais cette fin, ce n’est juste pas possible ! Cliffhanger de fou !
C’est vraiment super de découvrir des petites pépites auto-éditées comme celle-ci ! Si je vous ai donné envie de le lire, il est disponible sur Amazon, ou bien directement auprès de l’auteure, sur Instagram ou son site Internet.
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