Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un livre jeunesse et il s’agit de Attention chien sensible de Sophie Dieuaide.
Pas facile d’être un chien de salon quand, toutes les nuits, on rêve d’aventures. Tibor du Clos de la Vorgne, dit Pupuce, se traîne entre le square et les tapis en soie de sa maîtresse. Il dépérit, son manque d’énergie inquiète son vétérinaire comportementaliste-acupuncteur. Mais qu’est-ce qui pourrait redonner le goût de la vie à Tibor ? L’envie de japper comme cet imbécile de dalmatien et de courir enfin, le museau humide, comme un bon toutou à sa mémère ? Et si la solution s’appelait Jules ?
Ah, ce livre ! Il m’est difficile d’en parler, car à certains moments, j’ai été agacée, mais je pense que c’est pour un mal pour un bien. Oui, je sais vous allez me dire, mais comment peut-on être agacé et pourtant en tirer du positif ?
Dès la première page, on fait la connaissance de Tibor qui rêve d’être chien de cow-boy et de s’appeler Bill. Mais, notre pauvre Tibor ne fait que rêver car il est loin du chien de cow-boy dont il rêve et on en arrive à le prendre en pitié. Notre pauvre chien est né avec un très long pedigree et un sacré nom, il faut l’avouer. Tibor du Clos de la Vorgne, quel nom pour un chien ! Imaginez-vous si, tous les jours, il devait se faire appeler comme ça ! Enfin, sa maîtresse, Marie-Amélie Doinelle n’est guère mieux niveau nom.
Au départ, j’ai vraiment trouvé qu’elle était tellement gaga avec son chien, genre : « Veut faire un petit pipi, mon Pupuce ? » On passe de Tibor, le chien de race à Pupuce, le chien complètement gagatisé. Sur le coup, la maîtresse m’a pas mal agacée. Sans compter toutes les visites de Pupuce alias Tibor au vétérinaire que j’ai vraiment trouvé de trop.
Par contre, ce que j’ai aimé, ce sont les rencontres entre chiens au square. Les maîtres vont promener leur chien et discutent, mais nous avons aussi les discussions entre les chiens et ça apporte vraiment de l’originalité au roman.
Pupuce ou Tibor, appelez-le comme vous voulez, va continuer sa petite vie à rêver d’être chien de cow-boy, mais aussi à se faire traîner à droite et à gauche par sa maîtresse qui va continuer plus que jamais à le gagatiser. Qu’est-ce qu’elle peut-être agaçante, ce n’est pas possible de l’apprécier face à Pupuce.
Ensuite, Jules, un jeune du quartier va apparaître et Pupuce va vivre un tas de nouvelles aventures. Jules va balader notre Tibor mais aussi Samy et là, nous allons suivre tant de choses, nous allons nous concentrer vraiment plus sur les chiens et nous allons très vite comprendre la morale de l’histoire qui rend d’ailleurs la fin un peu tristounette. Attention, un chien, même s’il n’est « qu’un » animal n’est pas un jouet, réfléchissez bien avant de vous engager et d’adopter un animal, car vous l’aurez à votre charge tout au long de sa vie. Surtout, pensez bien à ça !
Même si j’ai été agacée par moment, ce qui est normal, c’est vraiment pour montrer à quel point un animal peut ressentir les choses et se sentir mal. J‘ai beaucoup aimé le message de fin et je pense que pour un adulte, lire ce genre de livre avec un enfant peut faire prendre conscience de beaucoup de choses avant d’adopter un animal, quel qu’il soit.
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