Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un roman fantastique et il s’agit de Carne de Julia Richard.

Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas bien rond dans sa tête. Face à une société qui les traite, lui et ses congénères, comme des zombies, il fait de son mieux pour garder sa dignité, s’occuper de sa famille et être professionnel au bureau. Mais comment rester soi-même quand la faim frappe à la porte avec autant de délicatesse qu’un tank sur un champ de mines ? Contraint à gérer son état parasite en maintenant l’illusion de la routine, il décide d’en faire une histoire de famille. Et vous savez ce qu’on dit sur les histoires de famille ? C’est toujours un sacré bordel.

carne

#PLIB2021 #ISBN9782918541707

Ah, Carne ! Ce roman, je l’ai vu passer plusieurs fois sur les réseaux et il me faisait tellement envie que j’ai été ravie de la voir dans les présélectionnés du PLIB et encore plus quand j’ai vu qu’il faisait partie des 25 sélectionnés. Je peux tout à fait comprendre que ce roman puisse rebuter certaines personnes mais, de mon côté, ça a été tout à fait le contraire. D’ailleurs, s’il y a bien un livre dont je sois certaine qu’il sera dans mes 5 sélectionnés en février, c’est bien lui, tant je l’ai trouvé original.

Déjà, il faut avouer que la couverture a tout pour être attrayante. Oui, je sais, certains me diront mais tu es folle, c’est tout le contraire. On va donc se retrouver face à un roman de zombie, mais vraiment tout en originalité. Ne vous attendez pas à partir chasser des hordes de zombies, vous êtes au mauvais endroit. Et puis, j’avoue que les histoires de morts vivants, ça va un moment, mais certaines se ressemblent tellement qu’on n’a même plus envie d’ouvrir le livre.

Ici, comme je vous disais, point de horde, mais on suit juste Simon, un père de famille tout ce qu’il y a de plus banal. Mais très vite, nous allons nous plonger dans la peau de ce protagoniste et nous n’allons plus le lâcher tant nous serons pris dans ses questionnements. Tout va commencer avec Wurst et Simon va se demander ce qu’il lui arrive. Pourquoi a-t-il fait ça à Wurst ? Pourquoi Wurst ? Vous aimeriez bien le savoir, mais je suis sadique et je vous laisserai deviner qui est Wurst, c’est tellement plus marrant.

D’ailleurs, c’est à partir de cette aventure avec Wurst que tout va commencer et que nous serons pris dans l’action, les rebondissements, les révélations et cette intrigue vraiment originale. Qu’est ce que j’ai ri par moment ! Ce roman est bourré d’humour noir et il faut vraiment le prendre au second degré, c’est sûr, sinon on n’accrochera pas et on sera plus que rebuté. Justement, on sent que l’autrice a choisi l’humour pour enlever le côté dramatique de certaines scènes et c’est ça qui rend ce roman aussi fin, aussi intelligent.

Finalement, en Simon, on va découvrir un zombie complètement hors du commun, avec des traits de caractères totalement différents de nos zombies bien connus. Ça fait plaisir d’ailleurs de se retrouver face à cette vision du mort-vivant, car c’est la première fois qu’on la retrouve. Enfin, du moins, jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas encore retrouvé dans un écrit, ce zombie qu’est Simon. Il va devoir faire face à sa famille, à son travail, bref à sa vie et j’avoue que c’est super original.

On va également découvrir Jessica et je pense que c’est vraiment là qu’il faudra prendre tout ce qu’il va se passer au second degré. C’est ce que j’ai fait et je n’ai eu aucun problème avec notre protagoniste, tout comme avec  sa relation un peu spéciale avec son père. Par contre, il faut quand même que je vous précise que même si vous pouvez trouver quelques côtés gore, l’autrice ne va jamais dans la surenchère.

On va avoir l’impression que l’autrice veut nous perdre en mélangeant complètement les chapitres, mais non, bien au contraire. Au cours de ma lecture, je n’ai jamais regardé les numéros des chapitres et je m’y suis toujours retrouvée sans aucun soucis. Bon, on sent malgré tout que Julia Richard nous balade et joue avec nous, mais, pour moi, ça a été un plaisir.

On arrive à la fin, mais est-ce vraiment la fin ? Est-ce vraiment le dernier chapitre d’après vous ? Telle est la question ! Je vous laisse découvrir ! Attention quand même, âmes sensibles qui pourraient prendre ce roman au premier degré, je ne peux pas vous promettre que vous vous amuserez autant que moi à la lecture de ce roman. Avant de le commencer, posez-vous la question ! Suis-je sadique ? Si la réponse est oui, vous pouvez y aller sans soucis.

Si je vous ai tentés, ça se passe par ici, j’espère que vous l’aimerez autant que moi, bande de sadiques !

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Littérature

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