Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui pour parler classique avec « La métamorphose » de Franz Kafka que j’ai lu aux Éditions Flammarion.
Lorsque Gregor Samsa s’éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d’une épaisse carapace d’où s’échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites… Les siens. Père, mère, sœur, dont l’ambition est de l’éliminer après avoir contribué à l’étouffer… Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application… Dans la colonie pénitentiaire, c’est l’expérimentation en direct. Une machine infernale s’acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d’un inventeur à l’imagination torturée !
Ça faisait un moment que je voyais des avis passer sur ce grand classique, j’ai donc profité de me le procurer lors d’une virée en bouquinerie d’occasion. Ce roman me rendait curieuse et je voulais à mon tour me faire mon avis dessus. Voilà qui est chose faite et je vous avoue que je n’arrive toujours pas à mettre les idées en place dans ma tête quant à cette lecture.
Ce roman se lit très vite et on est immédiatement avec Gregor et sa métamorphose. Quand on voit le titre et la couverture, il n’y a pas de grande surprise quant à l’histoire. Malgré la plume fluide et la longueur de l’histoire, j’ai mis du temps à le lire parce d’un côté j’étais bien avec Gregor et avec la découverte de cette métamorphose mais de l’autre j’aurais aimé que ses proches cherchent à découvrir le pourquoi de ce changement.
Je me suis attachée à Gregor mais je ne suis pas arrivée à comprendre les réactions de ses proches. Notre personnage principal va subir le rejet, le dégoût et j’ai été choquée par les réactions de sa famille qui va jusqu’à vouloir se débarrasser de lui.
On pourrait comparer le vécu de Gregor à celui d’une personne qui souffre d’un handicap ou qui a une maladie. Au fond, même si ce roman se veut fantastique, on est malgré tout assez proche de la réalité.
Bref, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis sur ce classique et à découvrir Gregor, peut-être aurez-vous une perception différente de la mienne. Toujours est-il que je vais essayer d’aller plus loin quant à cette histoire en découvrant les pages supplémentaires de l’édition que je possède qui est enrichie d’explications.
No responses yet