Hey hey les geekos, après Albin Michel c’est au tour d’Actes Sud de faire sa rentrée littéraire. Comme pour le précédent article, vous ne verrez pas tout, car il y en a beaucoup et j’ai choisi de vous parler de ceux qui me tentaient le plus et je vous mettrais un lien en fin d’article vers toutes les sorties pour que vous puissiez y jeter un œil.


On commence avec Laurent Gaudé que j’ai déjà eu l’occasion de lire et d’apprécier. Chien 51 sortira le 17 août au prix de 22 € et je vous avoue que le résumé m’intrigue pas mal. Bon, comme beaucoup, je pense que j’attendrai sa sortie poche pour me le procurer, d’autant plus que j’ai quelques romans de l’auteur dans ma Pile à Lire.

chien 51

Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à-dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post-libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.


Ensuite vient Daniel Arsand avec « Moi qui ai souri le premier » qui sortira le 17 août au prix de 15 €. Je ne connais pas du tout l’auteur même de nom mais, encore une fois, je suis très attirée par la quatrième de couverture.

moi qui ai souri le premier

Un viol, une disparition, un passage à tabac, trois moments de violence inouïe qui creusent la béance sur laquelle s’échafaude, dès avant l’âge « adulte », la jeune vie d’un garçon homosexuel. Trois souvenirs d’adolescence qui signent plus encore que la fin de l’innocence, la fin prématurée des promesses.
Ce texte brûlant, le plus intime et le plus cru de Daniel Arsand, peut se lire comme le making of de son incroyable roman, « Je suis en vie et tu ne m’entends pas ». Mais aussi, comme le un-making de toute une vie.


Je n’ai jamais entendu prononcer son nom avant cette rentrée littéraire, il s’agit de Pierre Ducrozet que l’on pourra retrouver le 17 août également avec « Variations de Paul » au prix de 22,90 €. Je vous avoue qu’encore une fois c’est la quatrième de couverture qui me tente énormément.

variations de Paul

Après « L’invention des corps » et « Le grand vertige », toujours en phase avec les vibrations du monde, Pierre Ducrozet change de focale pour raconter une famille dont l’astre vital est la musique, une famille où l’amour (et les malentendus) circulent dans toutes les tonalités. Où l’on retrouve son énergie, sa plasticité, sa vitesse au service d’une profondeur nouvelle dans une anti- saga affranchie des modèles, une histoire intime, sauvage et informelle de la musique au XXe siècle, un roman qui danse et qui sonne comme un concert et une tempête. Au plus près des personnages, dans l’exploration de ce qui les lie et les délie, « Variations de Paul » nous happe et nous bouleverse.


Je n’avais jamais entendu son nom avant cette rentrée littéraire mais Minh Tran Huy a su me tenter avec le thème de son nouveau roman « Un enfant sans histoire » à sortir également le 17 août au prix de 21.50 €.

un enfant sans histoire

Les formes graves de l’autisme se heurtent en France à l’absence de soins adéquats et à la rareté des structures d’accueil comme à la désinvolture des engagements électoraux. Racontée en écho au parcours de la “miraculée” américaine Temple Grandin, la vie quotidienne de/avec Paul requiert l’énergie d’un combat sans fin. Récit ? Roman ? Témoignage ? Aucun genre ne saurait définir l’histoire d’un fils qui jamais ne saura la lire.


Je l’ai également découvert lors de cette rentrée littéraire, il s’agit de Guillaume Le Touze avec « Moi en plus beau » qui sortira également ce 17 août au prix de 19 €. Encore une fois, c’est la quatrième de couverture qui m’attire, vous l’aurez compris je pense.

moi en plus beau

Xavier marche en pleine nature. Archéologue ferroviaire, il recherche ce qui subsiste des lignes abandonnées. Plus assez rentables, ces voies ont été arrachées – bouleversant la vie des hameaux jusqu’alors desser­vis. Intuitif, Xavier piste les vestiges de ces petites communautés à jamais dispersées et, de retour dans son laboratoire, trace minutieusement les cartes topo­­graphiques sur lesquelles il restaure des paysages aux habitants perdus.
De son frère cadet, Xavier n’est jamais bien loin. La quarantaine passée, Benoît observe le monde avec une acuité et une perception singulières. Ses troubles autistiques ont fait d’eux des êtres inséparables. Bien­tôt Clara apparaît dans la vie de Xavier. Elle se pas­sionne pour une autre énigme : pourquoi des écrivains reconnus prennent-ils un jour la décision de ne plus écrire ?
Tels sont les points de départ de ce roman aux inflexions d’enquête en ces lieux perdus, ces ruines blot­ties dans les forêts, à la rencontre d’empreintes et d’objets qui à jamais témoignent des chemins parcourus : ceux qui ont construit ce que nous sommes devenus.


Je vais m’arrêter là et, comme promis, je vous donne le lien vers toutes les sorties de cette rentrée littéraire d’Actes Sud. N’hésitez à me dire quelle sortie vous tente le plus !

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Littérature

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