Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un roman qui oscille entre thriller et horreur, il s’agit de « L’innocence assassinée » de David Diez chez Évasion Éditions.
1991 à Berck-sur-Mer, l’été est pollué de crimes horribles. Des petites filles enlevées puis retrouvées atrocement mutilées secouent la population…. le brigadier Phillips ne se doute pas que cette affaire va le hanter jusqu’à son dénouement final.
En sortirez-vous indemne ?
Ça fait un moment que ce roman me faisait envie aussi bien par sa couverture que son résumé, mais aussi par l’auteur que j’avais déjà découvert dans plusieurs nouvelles du recueil Fêtes sanglantes également chez Évasion Éditions. J’ai également eu l’occasion de rencontrer David Diez au salon Tournai la page et il n’a fait qu’en rajouter une couche quant à mon envie de lire ce roman. D’ailleurs, je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps car je ressors de ma lecture avec un coup de cœur.
On commence par un petit avant-propos de l’auteur qui nous annonce un roman à la hauteur du résumé et, en effet, c’est tout à fait le cas. Ensuite, nous avons une petite chronologie de l’histoire et une liste des personnages principaux ce qui nous permet de nous situer dès le départ.
Puis, nous allons nous rendre compte que nous partons sur un format en épisode, ça faisait bien longtemps que je n’avais plus lu un roman de cette structure et c’est un plaisir de retrouver ce format. Avant de devenir une intégrale, le lecteur avait droit à un épisode à la fois et je vous avoue que je n’aurais pas pu attendre après chaque partie tant le suspense entretenu par l’auteur est insoutenable. A la fin de chaque épisode, on se retrouve sur un cliffhanger qui fait plaisir.
Chaque épisode est construit de la même façon, nous avons un prologue, puis trois chapitres concernant chacun un protagoniste puis nous passons à l’épilogue pour revenir au prologue de l’épisode suivant. Je m’étais dit que je lirais un épisode par soirée pour dire de faire durer ma lecture, mais je n’ai pas pu tant j’étais prise par la plume de l’auteur. Je voulais à chaque fois recommencer un nouvel épisode pour en savoir plus. La plume de David Diez est addictive et entraînante mais aussi bien flippante et glaçante, bref tout ce que j’aime.
Ce qui a beaucoup joué pour moi dans ce roman, c’est le lieu où les faits se déroulent. Il n’y a qu’a voir Berck-sur-Mer, 1991, c’est exactement le moment où j’y passais une semaine ou deux de vacances avec ma famille. Du coup, je suis retournée sur les lieux et à l’âge où j’y allais. C’était juste magistral, ce coup du destin.
Et si on passait à l’histoire ? J’ai adoré cette enquête sur fond d’horreur, ces fillettes qui disparaissent et tout qu’elles subissent (oui, dit comme ça, ça semble horrible). Les personnages créés par l’auteur sont juste au top. On va faire des découvertes et, quand on aura l’impression d’avoir tout vu, l’auteur montera encore d’un cran. J’ai émis des hypothèses par rapport aux faits, j’ai suspecté des personnes, mais à chaque fois, je me suis rendue compte que j’avais été menée en bateau et que j’étais loin du compte. Si l’auteur a frappé fort niveau horreur, ce n’est guère mieux niveau psychologique car il nous retourne totalement le cerveau tout comme l’estomac.
A travers ce roman, l’auteur nous ouvre les yeux sur l’horreur dont peut être capable l’être humain. C’est tellement bien écrit qu’on se dit que l’histoire aurait vraiment pu exister et que des personnages aussi tordus, ça existe, malheureusement. David Diez a une plume criante de vérité et ce roman nous pousse à réfléchir.
Attention quand même, âmes sensibles, certaines scènes pourraient vous heurter mais si vous aimez le côté psychologique, ne vous arrêtez pas à ces passages, ce serait dommage.
Bref, si vous aimez les thrillers avec un petit côté horrifique, les disparitions d’enfants assez effrayantes et les romans qui jouent sur la psychologie des personnages et l’horreur de la situation, foncez, vous êtes au bon endroit. N’hésitez pas à cliquer ici.
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