Bonjour les amis ! Je reviens aujourd’hui, après une absence particulièrement longue, pour vous donner mon ami sur l’un des 5 finalistes du #PLIB2022 : il s’agit de Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin écrit par Laure Dargelos et publié chez Rivka.
Résumé :
Demi-Mot aurait pu être un village ordinaire, s’il n’était pas bâti à la limite du Texte. Jour après jour, les habitants polissent et astiquent les lettres ; ils entretiennent ces milliers de caractères qui, sans leur concours, se seraient déjà effondrés. Chez les Virgule-Point, l’aînée de la fratrie a choisi une voie bien différente : fleuriste ! Elle préfère bichonner des Trompettes à pétales plutôt que de faire prospérer l’empire des points et des virgules. Mais un événement inexplicable ne tarde pas à l’entraîner dans une spirale qui la dépasse .
#ISBN9782957023745
Mon avis :
Lorsque j’ai lu ce roman, nous ne connaissions pas encore le nom des 5 finalistes du #PLIB2022. Cependant, mon avis était déjà formé avant cela et n’a pas été influencé par cette bonne nouvelle.
Vous l’aurez compris, nous sommes ici dans un roman haut en couleur, fantaisiste et qui, au niveau de la forme surtout, est particulièrement original.
La vie est paisible à Demi-Mot. Tous les jours, les habitants travaillent sur le Texte. Ils le bichonnent, le réparent, en prennent soin. Les habitants portent des noms tous en rapport avec l’écriture, les lettres. Rien que ça, ce n’est pas commun ! J’ai commencé ce livre en sachant pertinemment qu’il allait me plaire et, spoiler alert, cela a bien été le cas !
Dans cette cohue de personnages tous plus ou moins sympathiques, on suit les aventures de Prospérine, qui, elle a décidé qu’elle ne travaillerait pas sur le Texte. Elle est fleuriste et a dans sa petite boutique des spécimens bien à part (dont les fameuses Trompettes à pétale mais vous ne saurez pourquoi elles sont importantes que si vous lisez le livre). Tout se passe bien dans le meilleur des mondes quand soudain, tout bascule : Prospérine trouve l’un de ses voisins assassiné dans sa boutique. Pourquoi est-il mort ici ? Qui pourrait s’en prendre à lui ? Y a-t-il quelque chose de plus sombre derrière le Texte ? Et cette fameuse phrase sans fin, sera-t-elle terminée un jour ? Prospérine va donc décider de mener elle-même l’enquête, avec l’aide de son petit frère, qui est champion de plongée dans les livres et d’Honoré, qui vit à la Capitale et ne parle qu’avez des Majuscules (oui, car le texte lui-même prend des formes particulières dans ce livre et j’ai adoré !)
L’autrice a su mêler originalité et fantaisie à un genre de cosy mystery assez sympathique, même s’il ne révolutionne pas le genre. Prospérine va aller de découverte en découverte, jusqu’à la Capitale pour trouver la réponse à ses interrogations.
Ce qui m’a attirée tout d’abord dans ce livre, c’est sa couverture (l’originale, car, je suis désolée de l’avouer mais j’aime moins la nouvelle couverture…).

De plus, tout au long du roman, vous pouvez trouver des illustrations, des mises en page particulières qui rendent la lecture dynamique et encore plus plaisante finalement. Le ton reste assez jeunesse mais sans être trop enfantin pour autant.
En bref, même si je n’ai pas eu de véritable coup de cœur pour ce roman, il mérite sa place parmi les finalistes ! Le vote va s’avérer plus difficile que prévu !
No responses yet