Bonjour les amis ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ma lecture de Le Faiseur de rêves écrit par Laini Taylor et traduit par Sarah Dali chez Pôle Fiction (Gallimard Jeunesse).
Résumé :
C’est le rêve qui choisit le rêveur, et non l’inverse…
Il est une ville, au centre du désert, où nul n’a le droit de se rendre sous peine de mort. De ses entrailles sortaient autrefois d’interminables caravanes chargées de trésors mais, depuis deux cents ans, la cité est coupée du reste du monde… Pire encore, un soir d’hiver, le nom de ce lieu de légende s’évanouit en un clin d’œil de la mémoire de tous – Lazlo Lestrange, orphelin de cinq ans à peine, ne fait pas exception à la règle. Frappé au cœur, le petit garçon restera irrémédiablement fasciné par cette énigme.
Quinze ans plus tard, il travaille dans la plus grande bibliothèque du monde, à Zosma, en rêvant de fabuleuses découvertes quand, de la Cité oubliée, émerge tout à coup une curieuse expédition venue recruter les meilleurs scientifiques du continent. Pourquoi diable s’obstiner à réunir ces esprits éminents ? Mystère… Et pourquoi Lazlo voit-il donc ses songes se peupler de visions étranges – à commencer par une déesse à la peau bleue pourtant assassinée, des années plus tôt, par les habitants de la ville interdite ? Qui est-elle vraiment ? Comment le jeune homme, qui ignore tout de sa légende, peut-il bien la voir en rêve ?
Mon avis :
Il s’agit, là encore, d’une lecture commune (mais ai-je encore besoin de le préciser ?).
Ici, nous suivons l’histoire de Lazlo Lestrange, orphelin, qui a d’abord grandi dans un monastère puis s’est taillé une place dans l’une des plus grandes bibliothèques de son monde, celle de Zosma. Le jeune homme est un rêveur, il a de l’imagination à revendre et s’est pris de passion pour la légende d’une ville dont personne ne parvient à se rappeler le vrai nom. Depuis 2 siècles, elle est appelée Désolation. Mais pourtant, Lazlo sent qu’il y a quelque chose de plus… Et, spoiler alert, il a raison !
Le livre commençait assez mal pour moi, car je trouvais la plume un poil trop lourde et j’avais peur d’être lassée mais finalement, j’ai été sensible à la poésie de l’autrice et tout s’est arrangé. On suit les aventures de Lazlo, donc, mais également le point de vue de Sarai, surnommée la Muse des Cauchemars (mais je vous laisserais découvrir pourquoi si vous le lisez haha). Leurs points de vue s’alternent dans le roman jusqu’à la rencontre, qui va forcément faire des étincelles. Il se passe beaucoup de choses dans ce roman et je n’ai pas vu les pages se tourner (j’avais parfois du mal à m’arrêter et à suivre le découpage de la lecture commune même). J’ai du mal à mettre de l’ordre dans mes idées pour faire un avis construit et constructif mais j’ai tout aimé.
Il y a de nombreux personnages dans ce roman mais je ne me suis pas perdue. Dans le groupe de Lazlo, je peux surtout citer Calixte, grande gueule, amie de Lazlo, que j’ai bien envie de voir un peu plus par la suite, ou encore Eril-Fane, un soldat courageux mais qui cache un lourd secret et doit vivre avec sa culpabilité ou Thyon Nero, un jeune alchimiste arrogant et assez détestable par moments.
Chez Sarai, ils ne sont que 5 : Sarai, Fauve, Mésange, Rubis et Minya. Ce sont les « rejetons des Dieux ». Car, à Désolation, les Dieux avaient une énorme influence, très néfaste. Et 15 ans avant le début de notre histoire, les Dieux ont été décimés. Il ne reste que les 5 survivants. Ils ont tous un don : Fauve peut manipuler les nuages et la météo, Mésange sait faire pousser des plantes, des fleurs et des arbres, Rubis manipule le feu, Minya peut « rattraper » les âmes des morts et leur faire faire ce qu’elle veut (terrifiant) et Sarai peut entrer dans les rêves des gens et leur provoquer des visions cauchemardesques.
J’ai adoré la rencontre entre Lazlo et Sarai, la façon dont la romance naît, en douceur, tout en onirisme (et pourtant, la romance, ce n’est pas forcément ce que je préfère dans les romans). Le développement de l’intrigue monte crescendo jusqu’à un final inattendu et en forme de cliffhanger.
En bref, une très bonne lecture, un vrai coup de cœur, poétique et onirique qui m’a forcée à casser mon (prétendu) no buy pour vite acheter la suite tant je devais connaître le fin mot de l’histoire !
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