Hey hey les geekos, on se retrouve aujourd’hui avec un roman Feel Good et il s’agit de « La vie selon Hope Nicely » de Caroline Day qui fait partie de la collection Instants suspendus aux Éditions de l’Archipel.

APPRENDRE À ACCEPTER SES DIFFÉRENCES ET CELLES DES AUTRES

L’esprit de Hope Nicely est différent de la plupart des gens. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en ligne droite. Les mots semblent s’échapper comme à travers un fi let de pêche. Mais Hope peut compter sur sa détermination et son entêtement pour s’adapter au monde.

À vingt-cinq ans, persuadée que rédiger son autobiographie lui permettra de retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Elle espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? Sa mère était-elle consciente que boire de l’alcool pendant la grossesse pouvait avoir des conséquences irréversibles ?

Ce cours d’écriture va transformer la vie de Hope en aventure, et elle découvrira que d’autres leçons l’attendent…

la vie selon hope Nicely

#LAVIESELONHOPENICELY #NetGalleyFrance

Ce roman m’attirait beaucoup, déjà grâce à sa couverture assez girly, mais aussi par son thème que j’ai trouvé très rarement jusque maintenant en littérature (c’est peut-être moi qui ne lit pas les bons livres). Et il y aussi cette collection Instants suspendus des Éditions de l’Archipel que je prends à chaque fois plaisir à découvrir. Ce bouquin ne déroge pas à la règle.

On commence par un prologue où on fait immédiatement la connaissance de Hope Nicely (Belle Espérance). Le roman est écrit de son point de vue et elle nous fait comprendre qu’elle veut écrire un bouquin, mais que beaucoup de personnes l’auraient jugée incapable. Elle compare son cerveau à un vide-grenier et on se pose des questions sur cette comparaison. Soit, on comprend qu’elle a un problème, mais quel est ce problème ? La quatrième de couverture nous le dit clairement et je trouve ça dommage, j’aurais aimé ne pas savoir en commençant ma lecture. On comprend donc que son travail, c’est promener les chiens en compagnie de sa patronne, Karen, mais aussi que notre héroïne parle trop. Ce prologue est vraiment super introductif et j’ai aimé pouvoir y découvrir Hope.

Ensuite, on entre dans l’histoire proprement dite et j’ai trouvé dommage qu’il y ait quelques répétitions au début du chapitre 1 par rapport au prologue, ça aurait pu être évité. Mais soit, c’est un détail, car, même si Hope a beaucoup de défauts, je l’ai trouvé très attachante et elle a aussi des qualités. J’ai aimé découvrir cet atelier d’écriture auquel notre héroïne va s’inscrire pour rédiger son autobiographie qui va lui servir à retrouver sa vraie mère. Ça va nous permettre de découvrir sa mère adoptive qui est vraiment très attentionnée, mais aussi tous les traumatismes que Hope a pu subir depuis sa conception jusqu’à son abandon. L’autrice aborde le thème principal avec beaucoup de talent sans jamais tomber dans le pathos. Mais il n’y a pas que le trouble du spectre de l’alcoolisation dont on nous parle dans ce roman. 

L’autrice va bien plus loin, elle nous présente tout un éventail de personnages qui sont tous aussi très agréables à découvrir. A travers ces protagonistes, l’acceptation de soi et des autres sera abordée et c’est également très bien tourné. L’histoire sera plus centrée sur Hope que sur les autres participants du groupe d’écriture, mais certains prendront leur importance peu à peu dans la vie de Hope et j’ai beaucoup aimé voir cette évolution. Je ne vous en parlerai pas dans cet avis, car ils sont assez nombreux, mais une chose est certaine : même si ils sont présents en quantité, on sait toujours qui est qui, tant l’autrice nous les décrit à merveille.

Tout au long de notre lecture, on va être dans les pensées de Hope et dans ses relations avec les autres. On va souffrir en sa compagnie, on va se réjouir, bref passer par un tas d’émotions et on va toutes les ressentir avec elle. Je vous avoue à un moment du roman avoir été aussi inquiète que notre héroïne, mais je ne vous en dirais pas plus car ce serait vous gâcher le plaisir de la lecture. Je ne vous parlerai pas non plus de la fin que j’ai trouvée très adaptée au roman, car vous vous doutez bien de la fin d’un roman feel good. La seule chose que je peux vous affirmer, c’est qu’elle m’a énormément plu.

Bref, si vous cherchez un roman sur l’acceptation de soi et des autres ainsi qu’une histoire qui aborde le trouble du spectre de l’alcoolisation, n’hésitez pas à découvrir ce roman, vous ne serez pas déçus. Surtout si vous aimez les personnages un peu cabossés par la vie.

CATEGORIES

Littérature

One response

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *