Bonjour les amis, je vous retrouve aujourd’hui avec un avis sur le premier tome des Faucons de Raverra, La Sorcière captive, écrit par Melissa Caruso et dont l’intégrale est publiée chez France Loisirs.

Résumé :
La magie est peu fréquente dans l’Empire raverrain, et ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l’enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.
Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l’Empire tout entier.
Amalia Cornaro n’était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d’une puissante famille, érudite, elle vit dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l’héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d’une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent…
Mon avis :
J’ai la chance de lire ce roman en lecture commune avec quelques chroniqueuses sur Instagram avec qui le courant est tout de suite passé, donc ça aide pas mal (mais ça n’a pas biaisé mon avis).
Je reste dans la lecture de romans de Fantasy et de l’imaginaire, en ce moment, j’ai énormément de mal à lire autre chose (même si ça peut arriver, c.f : Shutter Island et Alabama 1963). Je voyais passer cette intégrale depuis un moment chez France Loisirs et j’avoue que j’étais très intriguée. L’idée d’une lecture commune, ma toute première, sur Instagram, a achevé de me convaincre et j’ai donc acheté Les Faucons. Il est vrai que l’intégrale fait plus de 1600 pages, mais puisqu’elle regroupe les trois tomes de la saga, c’est normal !
L’univers est très intéressant : la magie, l’alchimie, un petit côté mécanique (je n’irais pas jusqu’à dire steampunk quand même) forment un tout très particulier mais bien maîtrisé par l’auteure. La plume de cette dernière est fluide, légère même, ce qui est relativement rare dans le monde de la Fantasy.

Dans ce premier tome, c’est surtout la politique qui occupe le devant de la scène. En effet, comme beaucoup de premiers tomes, celui-ci est très introductif et il a la lourde tâche de nous présenter tous les personnages, ainsi que les différents états (et leur chef) sans nous noyer sous les informations. Ce n’est pas forcément un exercice évident. Personnellement, ça ne me dérange pas qu’il y ait beaucoup de politique dans un roman (sinon, je ne serais jamais allée au bout de la saga Game of Thrones, soyons honnête) donc ici, j’ai trouvé ça intéressant. Les intrigues de cours, les complots, les alliances et mésalliances, j’ai trouvé cela très instructif et je pense que c’est une bonne façon de nous conduire vers la suite (je commence le tome 2 lundi, toujours en lecture commune, donc je viendrai vous en faire un retour rapidement).
Au niveau des personnages, on suit tout particulièrement Amalia, qui sera amenée à succéder à sa mère, un jour, à la cour de Raverra (une ville qui n’est pas sans nous rappeler Venise, avec ses canaux et ses noms à consonance italienne). Ce n’est pas forcément mon personnage préféré à la base car elle est somme toute assez naïve et bien trop obéissante à mon goût. Elle ne sort de son cocon qu’au contact de Zaïra, la fameuse sorcière donc, qui est bien loin des préoccupations de la cour et déteste faire ce que l’on attend d’elle. Elle maîtrise le feu. J’ai plus accroché avec Zaïra, finalement, et son esprit rebelle. J’ai beaucoup aimé Istrella, Faucon de 13 ans, qui a la faculté de fabriquer des objets !
Il y a aussi Marcello, un lieutenant des Fauconniers, frère d’Istrella, mais je dois dire que je n’ai pas aimé son personnage. Trop droit dans ses bottes et un poil trop gnangnan (évidemment, il y a une petite romance qui se développe dans le livre mais je ne vous en dirai pas plus). Bref, j’espère qu’il va se secouer les puces !
Domenic et Venasha sont des amis d’Amalia et j’espère vraiment que l’on va en voir plus d’eux dans les prochains tomes, pour diverses raisons que je préfère ne pas vous spoiler.
Je pourrais aussi vous parler de la Contessa, mère d’Amalia, le doge ou Ignazio mais mon avis n’en finirait pas !
En bref, un roman qui m’a bien plu, même si ce n’est pas un coup de cœur. Un bon premier tome qui introduit bien l’univers et les personnages et donne envie de lire la suite. Et, une fois encore, ce sont surtout les personnages féminins qui priment dans ce roman, et ce n’est pas pour me déplaire !
No responses yet