Après la grosse claque sombre et bien tendue du premier bouquin, j’ai directement plongé la tête la première dans La Symphonie des ombres. Accrochez-vous, parce que cette suite d’Antelucem, c’est juste de la bombe. Sérieux, si vous cherchez une petite histoire de SF gentille où les robots sont mignons, vous vous êtes trompés d’adresse.

Ce livre-là, c’est une descente aux enfers pure et simple. Ça creuse dans le pire de l’humanité, avec un mix explosif de thriller, d’aventure et, surtout, d’horreur cosmique qui fait froid dans le dos. 

Ce qui m’a complètement scotché dans ce tome 2, c’est la façon dont l’auteur gère deux récits en parallèle – chacun étant une putain de montée d’adrénaline.

D’un côté, on suit Lyra, notre chasseuse de primes maintenant traquée, qui s’enfonce dans le dédale glauque de la cité d’Antelucem. Sa mission pour sauver ses potes et découvrir la vérité sur son père est désespérée et viscérale. Elle est au bout du rouleau, et on le sent.

De l’autre, on est à bord du Charon’s Omen avec Asher, prisonnier envoyé à toute berzingue vers la Terre. Ce vaisseau, c’est un huis clos spatial où la menace ne vient pas juste de l’organisation pourrie Synapse. Non, il y a un truc bien plus ancien et terrifiant qui se réveille à bord. Et là, boum : le côté horrifique de l’histoire explose. On quitte la SF classique pour se retrouver dans un cauchemar angoissant.

Ces deux chemins, qui foncent vers la même terrible vérité (l’éveil d’une conscience carrément maléfique), créent un rythme frénétique. C’est simple, il n’y a pas une seule page de répit.

Le niveau de la narration est hallucinant. La plume d’Elie Barbati est super fluide et tellement visuelle. On sent clairement qu’il a maté des films d’horreur et de SF bien cultes : chaque scène d’action, chaque déplacement dans la cité ou le vaisseau est d’une clarté bluffante. Tu vois les couloirs scellés, tu ressens la panique et les ténèbres.

Au-delà de l’action non-stop, c’est la résilience des personnages qui rend cette lecture si prenante. Lyra et Asher sont loin d’être des super-héros invincibles ; ils sont épuisés, flippés, mais leur volonté de survivre et de protéger les autres les rend profondément humains. On s’identifie à leur stress, à ce « sentiment de malaise » permanent que l’auteur nous transmet. La tension n’est pas juste dans l’intrigue, elle est dans les liens qui se font et se défont entre eux.

Antelucem, Tome 2 : La Symphonie des ombres est incroyablement satisfaisant. Le premier tome posait les bases complexes ; celui-ci, c’est le moment où toute la machine se met en marche pour un final énorme !

C’est le genre de roman que tu ne peux pas lâcher une fois que t’as commencé. Et je crois qu’il aurait parfaitement sa place dans nos discussions de cours de français ou même de philo, vu qu’il soulève des questions bien lourdes sur l’âme humaine face au danger.

Si vous avez aimé « Antelucem », vous pourriez aussi vous intéresser à l’autre série majeure d’Elie Barbati, la trilogie « Spes-Nova » (La tombée de l’Aurore, La lune de cendres, L’œil du cyclone), qui mêle également horreur, survie et exploration spatiale avec une grande richesse d’univers et de personnages mémorables.

Mon avis sur la saga par ici : 

Avis : Spes-Nova Tome 1 : La tombée de l’Aurore de Elie Barbati.

Avis : Spes-Nova Tome 2 : La lune de cendres de Elie Barbati

Avis : Spes-Nova, tome 3 : L’œil du cyclone de Elie Barbati.

Et mon avis sur le premier Antelucem : 

Avis : Antelucem Tome 1 : Les Fantômes d’Europa de Elie Barbati.

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Littérature

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