Hey hey les geekos, aujourd’hui je viens vous parler d’un roman mêlant fantastique et horreur. Il s’agit de « Là où les portes sont closes » de Richard Erèbe aux Éditions La confrérie de l’imaginaire.

« Dehors, c’est le chaos, gamin. Tout est dévasté. Il ne reste plus rien. À part ces saloperies de profanés qui bouffent tout et tout le monde. »
A treize ans, Nayden ne connaît du monde que la maison où il demeure avec son père et son grand frère. Et pour cause : le monde extérieur est devenu un cauchemar depuis l’arrivée des Profanés, ces créatures démoniaques que seuls les Conjurateurs comme son père peuvent combattre.
Alors que les ténèbres avancent peu à peu vers sa demeure, Nayden se prépare avec difficulté au rituel qui lui permettra de devenir Conjurateur. Mais les Profanés sont-ils la seule menace qu’il ait à redouter ?
Roman angoissant, addictif et saisissant, Là où les portes sont closes vous conduira sur les sentiers de la folie et de la terreur pure. Comme Nayden, préparez-vous à affronter l’obscurité…

Quand j’ai vu ce roman sur Simplement Pro, j’ai immédiatement été attirée par sa couverture mais aussi par son résumé, tous deux bien angoissants, et j’ai bien fait de le solliciter car j’en ressors avec un énorme coup de cœur.

Dès les premières pages, nous allons faire la connaissance de Nayden, un adolescent de 13 ans très renfermé. Il est très différent de son père et de son frère qui, de leur côté, n’ont pas froid aux yeux. Jusque là, tout peut sembler banal mais on est bien loin de s’imaginer jusqu’où l’auteur va nous emmener.

Nous allons très vite nous retrouver propulsés dans un univers très sombre avec « Les profanés », des êtres totalement maléfiques. L’auteur va nous tenir en haleine et nous allons plonger avec Nayden qui ne va pas être épargné une seconde. Tout comme le lecteur.

Ce roman est tellement bien construit que j’ai ressenti son ambiance sombre et oppressante du début à la fin. L’aspect huis clos est tellement bien maitrisé que j’ai dû m’arrêter pour reprendre mon souffle tant je suffoquais à la lecture. J’étais partagée entre ces pauses qu’il me fallait et l’envie de continuer tant je voulais savoir ce qui allait se passer pour notre personnage principal et où « Les profanés » allaient nous emmener. D’ailleurs, rien qu’à vous écrire mon avis et à repenser à ce livre, je suffoque à nouveau, ce qui n’est en rien négatif, bien au contraire.

Finalement, les pages se sont tournées sans que je me rende compte et arrivée à la fin, je suis restée scotchée. Je ne savais pas à quoi à m’attendre mais autant vous dire que l’auteur a frappé fort.

Bref, si vous aimez les huis clos et les créatures maléfiques, foncez, ce roman est fait pour vous.