Le genre du « Survivors-like » commence à saturer, mais certains titres parviennent encore à tirer leur épingle du jeu en fusionnant des mécaniques bien huilées. C’est le cas de ce Tour de Babel : Survivants du Chaos, qui tente un pari audacieux : injecter une dose massive de Hack’n Slash à la sauce Diablo dans la structure frénétique d’un Bullet Heaven. Après plusieurs heures à gravir les étages de cette tour maudite sur Steam, le constat est sans appel : la recette fonctionne, même si elle ne révolutionne pas les fondations du genre.

Visuellement, le titre flatte la rétine avec une direction artistique « Dark Fantasy » en 2D dessinée à la main. C’est propre, sombre à souhait, et surtout, les animations des compétences apportent un punch immédiat aux affrontements. Le véritable point fort réside dans son système de butin. Contrairement à beaucoup de ses concurrents qui se contentent d’améliorations passives, Tour de Babel propose un véritable « looter system » avec des équipements (casques, armures, armes) dont la rareté va du commun au légendaire. Le plaisir de voir son personnage changer d’apparence au fil de l’équipement ramassé est un petit plus non négligeable qui renforce l’aspect RPG.

Côté gameplay, on reste sur des bases solides : on évite des vagues de monstres tout en déclenchant des compétences dévastatrices (orbes de glace, pluies de météores, explosions de cadavres). La progression est gratifiante, avec un système de « lobby » permettant d’identifier et d’améliorer ses trouvailles entre deux ascensions.

On sent toutefois que le titre est encore en accès anticipé : l’équilibrage peut parfois s’avérer frustrant lors des pics de difficulté et le bestiaire, bien que varié, finit par tourner en boucle. Néanmoins, pour le prix, le plaisir de jeu est immédiat et le côté addictif du « encore un étage » fonctionne à plein régime. Un titre très sympa pour les amateurs de farm intensif et de chaos visuel.
J’aime :
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La direction artistique Dark Fantasy soignée et les graphismes dessinés à la main.
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Le système de loot profond (rareté, stats aléatoires) qui rappelle les meilleurs Hack’n Slash.
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La personnalisation visuelle du héros en fonction de l’équipement porté.
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Le feeling des compétences et le chaos jouissif à l’écran lors des hauts niveaux.
J’aime pas :
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Une bande-son un peu trop discrète et répétitive.
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Certains pics de difficulté brutaux qui cassent parfois le rythme.
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L’absence d’événements aléatoires plus variés pendant les runs.
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Quelques soucis de lisibilité quand l’écran est totalement saturé d’effets.

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