Le studio Barbaric Games s’apprête à lâcher les fauves… ou plutôt les peluches. Dès le 15 décembre sur Steam, Bearly Brave invitera les amateurs de stratégie à découvrir que le rayon jouet est une zone de guerre bien plus brutale qu’il n’y paraît.
Si vous pensiez que la vie d’un ours en peluche se résumait à des câlins et des goûters imaginaires, Bearly Brave va rapidement vous détromper. Ce premier titre du studio Barbaric Games propose un mélange détonnant : une esthétique faussement mignonne couplée à des mécaniques de roguelike deckbuilder exigeantes, ouvertement inspirées des ténors du genre comme Slay the Spire et le récent phénomène Balatro.
La guerre des rayons a commencé
Dans Bearly Brave, le joueur incarne Toby, une peluche timide aux grands rêves (et aux peurs encore plus grandes). L’objectif ? Gagner sa place sur l’étagère. Mais pour y parvenir, il faudra survivre à un tournoi nocturne impitoyable où les autres jouets, tordus et désaxés, n’ont qu’une envie : éparpiller votre rembourrage aux quatre coins du magasin.
Le jeu promet une narration environnementale sombre dissimulée sous des dehors colorés, où chaque nuit est une lutte pour la survie face à 14 boss uniques. Chacun d’eux dispose de ses propres mécaniques pour perturber votre deck, allant de l’ajout de cartes « malus » à l’amplification de leurs propres attaques.
Un gameplay tactique centré sur les combos
Là où Bearly Brave cherche à tirer son épingle du jeu, c’est dans son approche du combo à un tour. Le jeu met l’accent sur la synergie immédiate et le placement tactique :
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Gestion de l’énergie : Il ne suffit pas de jouer des cartes, il faut surveiller son coût et sa limite d’énergie.
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Le système de « Marques » (Brands) : L’association de cartes de la même marque débloque des effets dévastateurs, rappelant les mains de poker de Balatro ou les synergies de couleurs de Magic.
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L’importance du placement : L’ordre des cartes dans votre main modifie l’impact du tour. Réorganiser sa main devient un puzzle en soi pour maximiser les dégâts.
Avec un set de départ de 10 cartes et plus de 110 cartes à collectionner, la variété des builds semble au rendez-vous. Le joueur devra jongler entre armes et compétences, tout en collectant des « boutons » (la monnaie du jeu) sur les ennemis vaincus pour les échanger à la boutique de Grimble contre des patchs, des armes ou des bonbons.
Rejouabilité et mode « Endless »
Fidèle au genre Roguelike, la mort est permanente, mais l’apprentissage est constant. Pour les stratèges les plus acharnés, Barbaric Games a inclus un Mode Sans Fin (Endless Mode). C’est ici que les limites du jeu pourront être testées, permettant aux joueurs de construire des decks brisant le plafond de dégâts pour atteindre des chiffres absurdes et des chaînes de combos incontrôlables.
L’avis de la rédac (Preview) : Avec son esthétique « toy shop » qui vire au cauchemar et ses mécaniques prometteuses basées sur le placement et les synergies de marques, Bearly Brave pourrait bien être la petite surprise de cette fin d’année pour les fans de deckbuilding qui cherchent à combler le vide après leur 100ème heure sur Balatro. Rendez-vous le 15 décembre pour le verdict final.

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