The Zombie Slayers est arrivé sur Steam avec un pitch qui sent bon l’OVNI vidéoludique. Oubliez les ambiances post-apo léthargiques et les tentatives de réalisme ; le studio Rashad Ibrahimli nous livre un top-down shooter 3D qui se veut ouvertement drôle, coloré et foncièrement absurde. Et, croyez-le ou non, c’est ce qui fait tout son charme, surtout en multijoueur.

Dès les premières minutes, le ton est donné : vous êtes un Slayer, mais vous avez visiblement raté l’appel pour l’uniforme tactique. Entre le déguisement de pirate et la démarche loufoque, on se retrouve à affronter des vagues de zombies dans des environnements stylisés.

Au fond, le cœur du jeu reste une base solide de twin-stick shooter coopératif pour six joueurs maximum. On explore des cartes (stations-service, docks, centrales nucléaires) en mode Survival Stories pour remplir des objectifs, ou l’on tient la position en Brutal Zombie Waves. Le feeling du tir est nerveux, l’arsenal varié (du fusil d’assaut au lance-roquettes), et les hordes sont bien généreuses.

Mais là où The Zombie Slayers tape fort, c’est dans ses mécanismes uniques qui injectent le chaos total :

1. La mécanique « Make a Baby » : Oui, vous pouvez « faire un bébé » avec un autre joueur. Celui-ci vous suit, tire sur les zombies, et est une source de dégâts supplémentaire. Le twist ? Il faut le recharger avec des biberons de lait pour qu’il continue de fonctionner, ajoutant une couche de micro-gestion hilarante en pleine mêlée.

2. La Customisation et la Danse : Gagner de l’XP permet de débloquer des costumes plus ridicules les uns que les autres. Mieux encore, on peut Flosser ou faire un Moonwalk en plein combat, un pur ajout cosmétique qui accentue l’ambiance de fête foraine sanglante.

3. 

Perso, j’ai joué sur Steam et c’est clairement en co-op que le jeu prend toute sa dimension. L’activation du tir ami (configurable, heureusement) transforme les sessions en une foire d’empoigne où la panique est une tactique. Le moment où mon coéquipier a insisté pour utiliser le RPG à bout portant a été l’un des moments les plus mémorables de ma session. C’est l’anti-Left 4 Dead, un titre qui assume la bêtise pour générer du fun.

Techniquement, le jeu opte pour un visuel 3D cartoon, très coloré et propre. C’est léger, efficace, et cela permet de bien distinguer l’action même quand l’écran est saturé de zombies, de tourelles déployées et de bébés en furie. L’ambiance sonore est à l’avenant, avec des bruits d’armes satisfaisants et des musiques entraînantes.

Quant à la durée de vie, elle repose entièrement sur le plaisir que vous trouverez dans le chaos répétitif. Les modes de jeu sont classiques pour un titre du genre, mais l’accumulation d’XP pour débloquer de nouveaux costumes, animaux de compagnie (oui, vous pouvez avoir un hamster) et perks donne un objectif clair. Il y a de quoi s’amuser pendant de bonnes heures, surtout si vous avez une équipe régulière.

The Zombie Slayers n’est pas là pour révolutionner le genre, mais pour vous faire rire aux éclats avec vos amis. Son prix abordable sur Steam en fait une excellente porte d’entrée pour des soirées co-op sans prise de tête. Si vous cherchez un shooter où la stratégie la plus payante est souvent la plus stupide, foncez. C’est frais, déjanté, et ça fait le boulot avec panache.

✅ On adore son chaos absurde assumé, son humour débridé, et la mécanique géniale et ridicule du « bébé tireur » qui garantit des soirées co-op explosives et hilarantes.

❌ On regrette en revanche une certaine répétitivité de fond et une forte dépendance au jeu en équipe, car le solo ne rend pas justice à l’expérience complète.