Deep Rock Galactic: Survivor (DRG: Survivor) est un petit jeu qui ne cache pas ses influences. Si vous avez aimé passer des heures sur Vampire Survivors ou Hades, vous savez à quoi vous attendre : un roguelite où vous devez survivre à des vagues infinies d’ennemis, tout en devenant de plus en plus puissant. Sauf qu’ici, on échange les chevaliers et les chauves-souris contre des Nains de l’espace, des hordes d’insectes extra-terrestres (les Glyphides) et beaucoup de minerais.
Le concept est simple et addictif : votre nain se déplace automatiquement et tire sans que vous ayez besoin d’appuyer sur la gâchette. Votre seule mission est de contrôler ses déplacements. Vous devez courir, esquiver les monstres et, surtout, miner !
Le minage est crucial. Non seulement il vous donne de l’argent et des matériaux, mais c’est aussi le seul moment où vous êtes à l’arrêt, ce qui est risqué. Ces ressources servent à débloquer des améliorations permanentes entre les missions, ou à faire évoluer vos armes pendant que l’action est en cours. À chaque passage de niveau, vous choisissez une nouvelle amélioration (vitesse de tir, dégâts, portée, etc.), transformant votre petit nain en une véritable machine de destruction en quelques minutes.
La boucle est hyper satisfaisante. On commence faible, on galère, et puis, petit à petit, les lasers partent dans tous les sens, les lance-flammes crachent des murs de feu, et vous décimez des centaines d’ennemis à la minute. C’est l’essence même du genre, et DRG: Survivor la maîtrise très bien.
Même si le jeu est beaucoup plus petit que l’original Deep Rock Galactic (un jeu de tir coopératif), il en reprend l’atmosphère à merveille. Les quatre classes de Nains (Foreur, Éclaireur, Artilleur, Ingénieur) sont présentes, chacune avec des armes et des capacités de départ uniques. Le Foreur peut faire fondre le sol, l’Artilleur utilise un minigun lourd, etc.
Les environnements sont variés (glace, magma, cavernes sombres) et le style graphique low-poly colle parfaitement à l’univers. On entend même les fameuses répliques comme « Rock and Stone! » quand on frappe une veine de minerai. C’est un vrai plus pour les fans de la première heure.
Malgré ses qualités, le jeu n’est pas parfait. Le début de chaque partie peut être un peu lent, le temps que vous trouviez de bonnes améliorations. De plus, pour ceux qui n’aiment pas la redondance, ce type de jeu peut devenir répétitif. Les objectifs de mission se résument souvent à survivre pendant un certain temps ou à atteindre un point d’extraction.
Enfin, l’aspect stratégique est moins profond que dans certains autres roguelites. On se concentre surtout sur l’optimisation des dégâts, sans avoir beaucoup d’options tactiques complexes.
Deep Rock Galactic: Survivor est un excellent passe-temps, parfait pour les sessions courtes (ou très longues, attention à l’heure !). C’est un bel hommage à l’univers de Deep Rock Galactic et une adaptation réussie de la formule Vampire Survivors. Si vous cherchez un jeu simple, efficace, et terriblement addictif, avec des Nains qui crient et font exploser des insectes géants, ne cherchez plus.
-
Graphismes : ★★★☆☆ (3/5) – Fidèle au style low-poly de la série, mais simple dans son exécution.
-
Gameplay : ★★★★★ (5/5) – La boucle addictive est parfaitement maîtrisée, plaisir immédiat.
-
Ambiance / Son : ★★★★☆ (4/5) – L’univers, le son et les répliques iconiques sont bien là.
-
Durée de vie : ★★★★☆ (4/5) – Des heures de jeu assurées grâce aux multiples déblocages et défis.
Note globale : 16/20
No responses yet