Aztecs: The Last Sun a posé ses premiers fondations numériques en Accès Anticipé sur Steam. Oubliez les cités médiévales ou les colonies spatiales ; le studio Play2Chill nous catapulte au cœur de l’Empire aztèque, dans un city builder de survie qui n’a rien d’un conte pour enfants. On nous promet de bâtir l’époustouflante Tenochtitlan, mais attention, ici, la survie ne dépend pas seulement de vos récoltes de maïs, elle repose sur la colère des Dieux et… le prix du sang.

Dès les premières minutes de jeu, on comprend l’ampleur du défi qui nous attend. Vous n’êtes pas un simple maire, vous êtes le Tlatoani, le chef divin dont les décisions façonnent l’histoire. Le contexte historique et mythologique est la véritable force motrice de ce titre. Imaginez : le monde est au bord du chaos, la Déesse de la Lune a déclaré la guerre au Soleil, et seule votre cité, au milieu des eaux du Lac Texcoco, peut espérer résister à cette nuit éternelle.

La pression est immense, et le jeu l’intègre parfaitement dans ses mécaniques. On se retrouve à devoir gérer la complexité de cette civilisation fascinante, tout en luttant contre un compte à rebours spirituel. C’est un mélange brillant entre le micro-management classique du genre et une narration épique inspirée des mythes mésoaméricains.

Ce qui distingue immédiatement Aztecs: The Last Sun de ses concurrents, c’est son terrain de jeu unique. Tenochtitlan n’a pas été construite sur la terre ferme, mais sur l’eau. Cela rend la construction incroyablement satisfaisante, mais aussi incroyablement exigeante.

  1. Terraformation : Le défi majeur est de gagner de l’espace. Le jeu propose des systèmes de terraformation qui nous forcent à construire des canaux, des réservoirs et des chinampas (ces jardins flottants fertiles). Planifier l’expansion de la ville devient un puzzle en trois dimensions où chaque centimètre carré doit être conquis sur l’eau.
  2. Gestion Sociale : Votre peuple n’est pas un bloc homogène. Vous devez gérer différentes classes — nobles, prêtres, roturiers et même les réfugiés et captifs. Attribuer les bons rôles (ouvrier, artisan, ou même… candidat au sacrifice) est crucial pour optimiser les chaînes de production.
  3. Complexité du Bâtiment : On parle de plus de 25 types de bâtiments avec leurs propres arbres d’améliorations. Des humbles habitations aux temples monumentaux glorifiant le Soleil, la planification spatiale est d’une richesse rare. Bâtir le grand Temple est non seulement un objectif de prestige, mais une nécessité spirituelle.

Abordons l’éléphant dans la pièce, ou plutôt, le couteau d’obsidienne. L’aspect le plus controversé et le plus fascinant du jeu est l’intégration des sacrifices humains.

Puisque les Dieux sont en colère et que le Soleil est menacé, la seule monnaie qui compte pour obtenir leur protection est le sang. C’est une mécanique centrale de survie : vous devez organiser des rituels et des sacrifices pour obtenir cette protection divine, essentielle pour repousser la malédiction.

Le jeu gère ce contenu mature de manière abstraite, mais l’impact sur le gameplay est brutal. Il faut constamment faire des choix déchirants :

  • Sacrifier un roturier pour sauver la récolte ?
  • Épargner un captif pour en faire un travailleur qualifié, mais risquer la colère des Dieux ?

Ce système force le joueur à s’immerger totalement dans la mentalité aztèque de l’époque, où l’économie et le religieux ne faisaient qu’un. C’est osé, c’est sombre, mais c’est ce qui donne à Aztecs: The Last Sun sa véritable identité.

Si vous cherchez un city builder qui ne se contente pas de vous faire aligner des routes, mais qui vous plonge dans un contexte historique riche, spirituellement exigeant et moralement ambigu, Aztecs: The Last Sun mérite amplement votre attention. C’est l’un des départs en Early Access les plus prometteurs de l’année pour les fans de stratégie historique. Mais ne tardez pas, car la nuit approche, et les Dieux ont soif.

Pour l’instant, le jeu est en Accès Anticipé et l’équipe de Play2Chill a été très transparente : la base est solide, le concept est là, mais l’aventure ne fait que commencer.

Graphismes & DA⭐️⭐️⭐️⭐️ (4/5)Visuellement saisissant, Tenochtitlan est magnifique.

Originalité du Concept⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ (5/5)City Builder / Survie / Sacrifices : Une formule unique.

Richesse du Gameplay⭐️⭐️⭐️⭐️½ (4.5/5)Gestion complexe (Terraformation, Économie, Religion)

.Ambiance & Immersion⭐️⭐️⭐️⭐️ (4/5)Ton sombre et épique. Très immersif dans l’univers aztèque.

NOTE GLOBALE : 17/20

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Jeux Vidéo|Test

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