Franchement, quand j’ai lancé Sky of Destruction, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Un jeu de tir en vue de dessus, développé par une équipe de deux personnes, ça peut être tout ou rien. Mais après quelques heures passées à semer le chaos dans les cieux, je peux vous le dire : ce jeu a quelque chose de vraiment addictif.

Dès la première mission, on comprend la philosophie du jeu : ça tire dans tous les sens et ça explose de partout. Le gameplay est ultra-fluide et direct. Ce que j’ai kiffé, c’est de pouvoir switcher entre mes trois avions en plein combat. Par exemple, quand j’étais sous le feu, je passais d’un chasseur rapide à un bombardier lourd pour larguer des missiles sur les cibles au sol. C’est une mécanique simple, mais elle change tout et ça donne une vraie dynamique aux combats. Pas de game over si un avion est détruit, tu passes simplement au suivant. C’est zéro frustration et 100% action. On se sent vraiment maître de sa flotte.

Là où le jeu m’a vraiment conquis, c’est avec son système d’amélioration. Après chaque mission réussie, on gagne des objets pour customiser ses avions. Et je te garantis que ça va loin ! J’ai passé un bon moment à tester différentes combinaisons pour optimiser mon arsenal. J’ai un avion ultra-rapide pour les missions de reconnaissance, un autre blindé pour foncer dans le tas, et un troisième spécialisé dans le support avec des missiles à tête chercheuse. C’est vraiment MA flotte, et ça rend l’expérience très personnelle. On sent qu’on a le contrôle et que nos choix ont un impact direct sur la façon de jouer.

Dans ce jeu, le principal point faible est sans doute la répétitivité de ses niveaux. Au début, l’action est explosive et on ne s’en lasse pas. Mais au fil des missions, un schéma se met en place et ne change plus vraiment. Que l’objectif soit de détruire un porte-avions ou d’éliminer des bâtiments, le décor reste le même et les vagues d’ennemis se ressemblent beaucoup. On a rapidement le sentiment de refaire la même chose en boucle, sans réelle surprise ni nouveau défi visuel. C’est ce manque de variété qui fait que l’enthousiasme initial retombe et que le jeu passe du statut de « sympa » à « juste correct ».

Sky of Destruction n’a pas la prétention d’être un jeu AAA avec des graphismes de dingue. Mais pour son prix, il propose une expérience simple, explosive et franchement satisfaisante. Si tu cherches un jeu pour te défouler sans te prendre la tête, un titre où tu peux personnaliser tes vaisseaux et où les explosions sont monnaie courante, alors fonce. C’est le genre de petit jeu indé qui mérite d’être découvert. Moi, j’y retourne pour débloquer de nouveaux modules pour ma flotte !