Quand on parle de terraformation, on pense tout de suite à un gros truc futuriste, genre Elon Musk qui s’ennuie sur Mars. Mais Plan B: Terraform réussit à transformer cette idée en quelque chose de zen, presque méditatif. On ne te balance pas dans une guerre intergalactique ni dans une gestion impossible à s’arracher les cheveux. Non, ici, tout commence avec une planète froide, un peu triste, et l’envie de lui donner une seconde vie. Et franchement, c’est vite addictif de voir ce monde stérile se réchauffer, verdir et, petit à petit, respirer.

Le cœur du jeu, c’est l’automatisation. Tu poses des extracteurs, des usines, tu crées des lignes de camions et de trains, et tu regardes ton petit réseau s’activer comme une fourmilière. On est plus proche d’un puzzle relaxant que d’un vrai casse-tête industriel, et c’est ce qui rend le jeu accessible. Pas besoin de sortir la calculette pour savoir combien de cuivre il te faut, mais assez de profondeur pour rester accroché.

Ce qui surprend, c’est la sensation de calme que le jeu dégage. Pas d’ennemis, pas de chrono, juste toi, tes machines, et une planète qui se transforme sous tes yeux. Le moment où la glace commence à fondre et que des rivières apparaissent, c’est magique. On a presque l’impression d’être un démiurge qui prend soin de son petit monde virtuel, et ça flatte un peu l’ego.

Avec la version 1.0, le jeu a pris une sacrée ampleur. Voir débarquer les animaux et pouvoir les contrôler, ça donne un charme fou. Se balader en aigle au-dessus de la planète qu’on a façonnée, c’est un sentiment unique. C’est un peu comme si le jeu te disait : “Bravo, maintenant profite de ce que tu as construit”. Et puis il y a le mode créatif, qui enlève toutes les limites et permet de sculpter la planète comme on veut. Pour les rêveurs, c’est l’outil parfait.

Graphiquement, c’est simple mais efficace. Les hexagones colorés donnent une identité visuelle claire et agréable. On se surprend à zoomer et dézoomer juste pour admirer l’évolution du décor. Côté son, les nouvelles musiques ajoutées sont bienvenues : elles renforcent cette ambiance relaxante, idéale pour se perdre dans la construction pendant des heures sans voir le temps passer.

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. La logistique peut devenir répétitive, surtout quand tu dois gérer plusieurs villes en même temps. On aimerait parfois un peu plus de variété dans les défis, ou des surprises qui cassent la routine. Mais le côté répétitif a aussi un aspect apaisant, presque comme une routine qu’on accepte volontiers parce qu’elle est agréable à regarder fonctionner.

Ce qui me plaît le plus dans Plan B: Terraform, c’est ce mélange entre rigueur et contemplation. Tu dois réfléchir à ton réseau, optimiser un minimum, mais tu n’es jamais puni si tu fais une erreur. Et cette liberté, dans un jeu de gestion, c’est rare et précieux. Ici, on avance à son rythme, sans stress, et c’est exactement ce qu’il faut après une grosse journée.

Plan B: Terraform n’essaie pas d’être le simulateur le plus complexe du marché, mais il réussit là où beaucoup échouent : il crée une ambiance unique, où construire devient une expérience douce et satisfaisante. Si tu cherches un jeu qui mélange stratégie, écologie et une bonne dose de détente, ce petit bijou mérite largement une place dans ta bibliothèque.

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