J’ai lancé Gates of Eden en me disant “allez, je vais voir ce que ça vaut”, et après quelques heures de jeu, je peux déjà dire que je ne regrette pas d’avoir franchi les portes du paradis version FPS. Ici, pas de chérubins qui jouent de la harpe, mais plutôt des démons enragés qui veulent ma peau. Autant dire que j’ai vite troqué le repos éternel pour un bon vieux fusil à pompe et deux-trois éclairs divins.
Ce qui frappe d’entrée, c’est l’ambiance. On est censé être dans l’Eden, mais clairement, ça ressemble plus à une rave party infernale qu’à un jardin zen. J’ai adoré ce contraste : des décors lumineux, presque sacrés, envahis par des créatures cauchemardesques que tu dois nettoyer façon exterminateur céleste. C’est complètement décalé, et honnêtement, ça marche bien.
Les armes modernes sont efficaces, mais le vrai plaisir, ce sont les pouvoirs. Balancer de la foudre, du feu ou invoquer des lions divins, ça donne un côté spectaculaire qui rend chaque affrontement fun. Je ne vais pas mentir, la première fois que j’ai lâché un lion sur un démon, j’ai éclaté de rire comme un gosse. C’est un peu absurde, mais c’est précisément ce qui rend le jeu agréable.
Niveau rythme, ça reste soutenu sans être épuisant. On n’est pas dans un Doom qui t’arrache les rétines en dix minutes, mais il y a assez d’action pour te maintenir sur le qui-vive. Et comme j’ai encore l’impression de n’avoir vu qu’une partie des pouvoirs et du monde, ça me donne envie de continuer, juste pour voir jusqu’où le jeu peut pousser son délire.
Techniquement, rien à signaler de dramatique pour l’instant. Les graphismes tiennent la route, la musique colle bien, avec des chœurs mystiques qui partent en couilles épiques dès que l’action reprend. C’est le genre de détails qui te mettent dans l’ambiance et qui font que tu joues avec le sourire.
Alors bien sûr, avec seulement quelques heures, je ne vais pas prétendre avoir tout vu. Mais déjà, Gates of Eden a réussi à me surprendre par son mélange original et son côté franchement fun. Ce n’est pas parfait, ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est suffisamment barré pour donner envie de s’accrocher un peu plus longtemps.
Si vous aimez les FPS qui sortent un peu des sentiers battus, avec une bonne dose de WTF divin au milieu du carnage, ce jeu mérite au moins qu’on lui ouvre la porte. Moi, en tout cas, je suis curieux de voir ce que l’Eden a encore à me réserver, parce que si le paradis c’est ça, je signe pour un abonnement illimité.
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