Dès que j’ai lancé Star Fire: Eternal Cycle, j’ai eu ce petit frisson nostalgique qui te fait sourire bêtement devant ton écran, comme quand tu découvrais un jeu d’arcade à 10 ans et que tu te disais « ça va être facile… » avant de te faire éclater au premier boss. Les commandes sont hyper fluides, tu peux zigzaguer, tirer dans tous les sens, et franchement, c’est addictif. J’ai passé dix minutes à tenter d’esquiver un ennemi qui ressemblait à un croisement entre une méduse spatiale et un grille-pain, en me disant « ok, je gère »… et bien sûr, j’ai fini explosé comme une confiture spatiale.

Le système roguelite m’a vraiment scotché. Chaque partie est différente, avec des armes bizarres, des compétences aléatoires et des ennemis qui ne se prennent pas la tête pour te surprendre. La première fois que j’ai eu une compétence qui faisait apparaître des mini-amis lasers, j’étais tellement content que j’ai crié « c’est trop beau ! »… avant de mourir dans la seconde suivante, évidemment. Mais c’est ça qui est génial : tu meurs, tu râles, tu recommences, et tu apprends quelque chose à chaque run.

Graphiquement, c’est un vrai plaisir pour les yeux. Les environnements sont détaillés et colorés, avec ce mélange rétro-moderne qui te fait dire « oui, je suis dans un jeu qui me comprend ». J’ai passé quelques minutes à admirer un décor juste pour me rendre compte que j’étais en train de me faire encercler par des ennemis… du moi tout craché. Les animations sont fluides, et même quand tout part en vrille à l’écran, tu arrives à suivre le chaos, ce qui est rare dans ce genre de jeu.

Le combat est à la fois simple et profond. Tu peux essayer toutes sortes de combos et de synergies d’armes. Moi, ma technique favorite a été de foncer tête baissée en espérant que ça passe… Spoiler : ça ne passe jamais. Mais tester des stratégies différentes est vraiment satisfaisant, et quand ça fonctionne, ça donne ce petit sentiment de victoire qui fait oublier toutes les morts précédentes.

Ce qui rend le tout encore plus cool, c’est qu’Ethereal Fish Studio est une petite équipe indépendante qui a mis tout son cœur dans ce projet. Tu sens la passion à chaque détail, et le fait qu’ils aient investi près de 140 000 USD dans le jeu montre qu’ils y croient vraiment. C’est un peu comme si tu regardais quelqu’un bricoler un vaisseau spatial dans son garage et que, miracle, ça vole super bien.

Star Fire: Eternal Cycle est un roguelite qui te fait rire, râler, mais surtout revenir pour recommencer encore et encore. C’est addictif, beau, et intelligent dans son gameplay. Si tu aimes mourir mille fois en criant « encore ! », tout en te régalant visuellement et en testant toutes les combinaisons possibles d’armes et de pouvoirs, ce jeu mérite clairement sa place sur ta wishlist. Pour moi, c’est le genre de jeu où tu viens pour cinq minutes et tu te retrouves trois heures plus tard à te demander comment tu as encore survécu… ou pas.