J’ai lancé Killing Floor 3 sur ma PS5 avec l’envie de retrouver cette bonne vieille sensation de FPS coop bien sanglant et je n’ai pas été déçu. Dès la première vague, le jeu balance son ambiance futuriste crasseuse et je me suis senti plongé en 2091, entouré de monstres biomodifiés qui n’attendaient qu’une chose : me transformer en steak tartare. L’histoire tient surtout de prétexte, Horzine balance ses Zeds, Nightfall se bat contre eux, et moi au milieu je mitraille, je découpe et je cours partout.

Ce qui frappe, c’est la fluidité du gameplay sur PS5. Le jeu a vraiment gagné en dynamisme, et je me suis surpris à glisser sous les attaques, à grimper sur des plateformes pour prendre de la hauteur, ou à esquiver au dernier moment pour aligner une rafale dans la tête d’un Zed. La manette DualSense ajoute une couche d’immersion très agréable : chaque coup de feu vibre différemment, et quand tu charges une arme lourde, tu le ressens dans les gâchettes adaptatives. C’est un détail, mais ça renforce le plaisir.

J’ai surtout joué en solo, et là c’est un vrai défi. Les vagues s’enchaînent, de plus en plus violentes, et tu n’as personne pour couvrir tes arrières. Ça oblige à bien gérer son équipement, à anticiper les déplacements et à utiliser les décors pour survivre. Parfois, ça ressemble à une fuite en avant permanente où tu pries pour trouver quelques secondes de répit avant la prochaine vague. C’est intense, mais aussi un peu épuisant sur la durée, car on sent bien que le jeu a été pensé d’abord pour être partagé.

Visuellement, le jeu ne fait pas dans la dentelle et le système M.E.A.T. en met plein la rétine. Quand tu arraches un bras ou que tu fais exploser un Zed, le détail est tellement poussé que ça en devient grotesque, mais dans le bon sens du terme. On est là pour ça après tout : du fun, du sang, et un peu de stratégie pour ne pas finir submergé. Sur PS5, le rendu est propre, fluide, et ça tourne sans accroc même quand l’écran est rempli de tripes.

Killing Floor 3 sur PS5 m’a donné exactement ce que je cherchais : un défouloir bien fichu, rapide à prendre en main et parfait pour se vider la tête après une longue journée. Ce n’est pas le jeu du siècle, il manque peut-être un peu de variété et le solo peut devenir répétitif, mais il offre quand même des moments de pur chaos jouissif. Clairement, si tu veux juste tirer sur tout ce qui bouge et profiter d’un festival de gore sans réfléchir, tu es au bon endroit.

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