Quand j’ai lancé Fallen City Brawl pour la première fois, j’ai eu l’impression de retomber dans mes années d’ado, ces moments où je passais mes après-midis sur des bornes d’arcade à tabasser des pixels colorés. Le jeu ne perd pas de temps à te faire comprendre son ambiance : une ville sale, des gangs partout et toi, obligé de distribuer des mandales pour survivre. C’est simple, direct, et ça marche tout de suite si tu aimes les beat ’em up à l’ancienne.
Le style graphique m’a accroché dès les premiers instants. Le pixel art est super propre, avec des décors variés qui donnent vraiment du relief à chaque quartier. J’ai particulièrement aimé les petits détails planqués en arrière-plan, ça rend l’univers plus vivant. Et puis il y a la musique, une bande-son bien pêchue qui colle parfaitement à l’action. Honnêtement, ça m’a rappelé mes vieilles cassettes de jeux d’arcade, mais en version modernisée.
Côté gameplay, c’est exactement ce que je voulais : des combats nerveux, avec assez de techniques pour ne pas avoir l’impression de répéter toujours la même chose. Entre les combos, les coups spéciaux et les attaques RIOT qui explosent l’écran, on s’amuse vite à tester toutes les possibilités. Les armes ajoutent encore plus de variété, et je ne vais pas mentir : balancer une tronçonneuse sur un gang de malfrats, ça ne vieillit jamais.
Les personnages jouables sont bien pensés et différents les uns des autres. J’ai pris un malin plaisir à alterner entre eux pour trouver mon style, même si je dois avouer que le loup m’a complètement conquis. Avoir une bête sauvage qui surgit en plein combat pour semer la pagaille, c’est un vrai petit kiff qui donne au jeu une identité à part.
Fallen City Brawl ne cherche pas à être le jeu le plus original du monde, mais il assume parfaitement son héritage arcade. C’est fun, rythmé, bourré d’énergie, et vendu à un prix qui reste très correct. Perso, je le conseille sans hésiter à tous ceux qui veulent retrouver le plaisir simple de casser des mâchoires virtuelles dans une ambiance rétro. Moi en tout cas, j’y retourne sans regret.
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