Parfois, les histoires commencent par un héros armé d’une épée légendaire ou d’un pouvoir magique… moi, sur ma PS5, j’ai eu une caisse enregistreuse qui couinait et une pile de boîtes de conserve cabossées. Bienvenue à Blomkest, charmante petite ville où ma tante — mystérieusement disparue dans un road trip en camping-car — m’a légué la seule supérette du coin, Discounty. Première impression ? L’odeur de poisson congelé mêlée au café tiède du coin caisse, un mélange qui vous réveille plus vite qu’un double expresso.

Dès le premier jour, j’ai compris que gérer une supérette, ce n’est pas juste mettre trois boîtes sur une étagère et attendre que ça se vende. Entre les clients qui discutent de la pluie pendant vingt minutes à la caisse, les rayons qui se vident plus vite que ma patience, et les producteurs locaux qui te jugent du regard avant de te vendre leur miel artisanal, la vie de commerçant, c’est du sport. Et tout ça avec un sourire, parce qu’ici, un mauvais accueil et c’est la rumeur qui court plus vite que les promos sur les chips.

Petit à petit, j’ai découvert les habitants, chacun avec sa personnalité… et ses problèmes. Madame Nilsson qui ne paye qu’en pièces de 1 centime, le jeune Jonas qui pense que le rayon surgelé est une extension gratuite de son congélateur perso, ou encore Lars, l’apiculteur, qui te raconte sa vie d’abeilles pendant que tu crèves de chaud derrière le comptoir. C’est mignon, parfois un peu étouffant, mais ça donne un vrai charme à ce boulot.

Ce que j’aime le plus, c’est qu’on n’est pas juste coincé entre quatre murs. Entre deux livraisons, on peut se balader en ville, gratter un peu d’infos, découvrir des histoires… et parfois se faire de solides ennemis si on ose bousculer certaines vieilles habitudes locales. Ici, agrandir la supérette, c’est un peu comme déclarer la guerre aux traditions : il y a toujours un voisin pour te rappeler que « dans le temps, on avait pas besoin de tout ça ».

Graphiquement, même sur PS5, le jeu garde son charme pixel art, du genre qui te donne envie de poser ta manette juste pour admirer les animations. Les mécaniques sont variées : gestion des stocks, décoration, négociation, et même des interactions sociales qui peuvent influencer ton image auprès des habitants. C’est un mélange cosy et stratégique, un peu comme Stardew Valley qui aurait troqué la ferme contre un supermarché miniature.

Discounty m’a fait passer du statut de novice maladroit à celui de gérant prêt à tout pour dompter sa petite ville, avec humour, patience et une bonne dose d’autodérision. C’est le genre de jeu qui te fait sourire même quand tu rates une vente, parce que chaque jour apporte son lot de situations improbables. Et entre nous, gérer une supérette pixelisée sur PS5, c’est quand même moins stressant que le vrai commerce… sauf peut-être quand Madame Nilsson revient avec un seau plein de pièces rouges.

  • Graphismes / Direction artistique : 4/5 – Pixel art charmant, animations soignées, ambiance cosy qui passe très bien sur grand écran PS5

  • Gameplay / Prise en main : 3,5/5 – Accessible et intuitif, avec de vraies mécaniques de gestion, mais rythme parfois un peu lent

  • Ambiance / Scénario : 4/5 – Personnages attachants, petites histoires locales qui donnent vie à la ville

  • Durée de vie / Rejouabilité : 3,5/5 – Beaucoup de contenu et de possibilités, mais un peu répétitif sur le très long terme

  • Fun / Implication du joueur : 4/5 – On se prend vite au jeu de la gestion et des relations avec les habitants

Total : 16/20

 

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