RoboCop est de retour, et visiblement, il n’avait pas fini de faire le ménage à Detroit. Unfinished Business reprend juste après les événements de Rogue City, et cette fois, direction l’OmniTower, un gratte-ciel blindé de criminels et de drones qui te filent autant de sueurs froides que de frags satisfaisants. Le pitch ? Une attaque sur ton commissariat, un signal mystérieux, et hop, te voilà reparti en mission avec ta voix robotique légendaire et ton Auto-9 prêt à causer des trous dans les murs. Si t’avais aimé le premier volet, t’es en terrain connu, mais plus tendu et plus dense.

Le gameplay garde la même formule que l’original, avec ce mélange délicieux de brutalité et de précision. Tu ralentis le temps, tu balances des gars à travers les décors, et t’as même droit à des nouveaux jouets comme le Minigun (un aspirateur à balles) et un Cryo Cannon qui congèle instantanément les ennemis – c’est Noël avant l’heure. Cerise sur la visière : tu incarnes aussi ED-209 dans une séquence bourrine à souhait. Oui, ce gros tas de ferraille qui menace les gens en boucle. Fan service ? Totalement. Et ça marche.

La vraie bonne surprise, ce sont les moments où tu incarnes Alex Murphy avant qu’il devienne une boîte de conserve ambulante. Ça donne un peu de recul humain au jeu, et ça casse la routine des gunfights. T’es plus fragile, plus vulnérable, et bizarrement… c’est rafraîchissant. Bon, ça reste une parenthèse, hein. On est pas là pour faire de la psychologie, mais ça fait son effet entre deux ascenseurs blindés et trois drones qui tirent comme s’ils avaient fait Polytechnique.

Techniquement, c’est solide, même si quelques bugs viennent rappeler que RoboCop a peut-être besoin d’une mise à jour système. Des ennemis qui glitchent, une voix off parfois désynchronisée, un freeze ou deux… rien de dramatique, mais ça casse un peu le rythme. Cela dit, la direction artistique rattrape le coup : l’ambiance rétro-futuriste est toujours aussi réussie, avec ses néons crades, ses pubs satiriques et cette bonne vieille odeur de fin de capitalisme.

En termes de contenu, c’est pas une épopée, mais ça reste généreux pour un DLC. Tu peux plier ça en 8 à 10 heures si tu prends ton temps, et honnêtement, c’est exactement le genre d’expérience qu’on savoure comme un vieux film d’action VHS : court, intense, et pas trop cérébral. L’écriture reste dans l’esprit RoboCop, entre satire sociale et punchlines robotiques, même si on aurait aimé un peu plus de variété dans les objectifs ou les environnements. Mais bon, taper sur des criminels high-tech reste une activité hautement satisfaisante.

Unfinished Business, c’est du RoboCop concentré : pas de fioritures, juste de l’action directe, un peu de nostalgie, et assez de nouveautés pour relancer la machine. Si t’as kiffé le jeu de base ou que t’as grandi en imitant Peter Weller devant ton miroir, ce DLC est pour toi. Et si t’es nouveau dans l’univers, c’est une très bonne porte d’entrée à petit prix pour découvrir pourquoi, en 2025, RoboCop reste toujours aussi cool. Directive 1 : amuse-toi. Directive 2 : recharge souvent.

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