Dès que je l’ai sorti de sa boîte, le Samsung Odyssey OLED G8 m’en a mis plein la vue, franchement, ce 27 pouces QD-OLED en 4K avec ses 240 Hz a une présence folle sur le bureau, il respire le haut de gamme, son châssis en métal brossé donne l’impression qu’on a affaire à un écran tout droit sorti du futur, et pourtant il reste étonnamment léger et facile à installer.
Une fois branché, la claque visuelle est immédiate, les noirs sont d’un abyssal presque inquiétant, les couleurs explosent sans jamais saturer, et le HDR fait vraiment son travail, on a l’impression de redécouvrir ses jeux, Cyberpunk brille, Elden Ring devient encore plus envoûtant, tout ça avec une fluidité de malade, les 240 Hz et la latence de 0,03 ms se sentent instantanément, surtout sur des titres nerveux comme Apex ou Valorant.
Mais tout n’est pas parfait, et très vite, je me suis retrouvé à froncer les sourcils devant l’interface, parce que oui, Samsung a collé son système Tizen dessus, le même que sur ses télés, sauf que sur un moniteur, c’est franchement pas super fluide, on se perd dans des menus qui laguent un peu, on galère à accéder à certains réglages en pleine partie, et honnêtement, j’aurais préféré une bonne vieille interface OSD rapide et minimaliste.
Là où ça coince encore un peu plus, c’est au niveau du dock USB-C, sur le papier c’est cool, un seul câble pour tout gérer, sauf que ça ne sort que 65 W, donc pour mon MacBook Pro 16 pouces c’est juste pas assez, ça recharge lentement ou pas du tout en pleine charge, et du coup, adieu la config clean en un câble, ce qui est dommage sur un écran aussi haut de gamme.
Cela dit, quand je me recentre sur le cœur de l’expérience, c’est-à-dire l’image et les sensations en jeu, j’oublie vite ces défauts. Ce G8 est une bête, l’Adaptive Sync fonctionne parfaitement avec ma RTX 4080, aucun tearing, pas de stutter, et les sessions longues sont super confortables grâce au traitement anti-reflets qui tient vraiment ses promesses, même en plein jour dans mon salon baigné de lumière.
Je n’ai pas trop touché aux fonctions SmartTV. Elles sont là, il y a même Samsung Gaming Hub pour streamer du cloud gaming sans PC, mais soyons honnêtes, j’ai lancé ça une fois par curiosité puis j’ai vite repris mon bon vieux Steam. Par contre, ça peut plaire à ceux qui veulent une solution tout-en-un avec Netflix et Xbox Game Pass sans allumer autre chose.
Le Samsung Odyssey OLED G8 est une vraie vitrine technologique, un écran qui en impose visuellement et qui assure une qualité d’image rarement vue sur un moniteur PC, mais il traîne encore quelques casseroles côté interface et connectique, du genre à frustrer un peu les utilisateurs exigeants comme moi qui rêvaient d’un setup à câble unique et d’une navigation sans accroc, il est presque parfait, mais pas tout à fait.
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