Alors écoute, mon cher moi de 2025, ou toi là, qui hésite devant le bouton « installer » de The Elder Scrolls Online, en te demandant si ça vaut encore le coup de replonger dans Tamriel avec ses quarante extensions et ses PNJ qui te regardent avec espoir à chaque fois que tu passes devant eux, la réponse courte, c’est oui. Mais attention hein, pas un oui genre « waouh, c’est le MMO du siècle ». Non, c’est un oui genre « c’est un bon vieux pote qui te doit vingt balles depuis 2017, mais qui te fait toujours marrer, et chez qui t’as encore une paire de chaussettes ».

Niveau contenu, c’est pas le désert du début de MMORPG, mais plutôt le buffet à volonté turc où tu sais jamais par où commencer. Sauf que là, au lieu de keftas, t’as des donjons, des alliances, des vampires, des maisons à décorer, et maintenant même des sous-classes. Donc si ton rêve, c’était de lancer des éclairs en armure lourde avec un ours qui te suit et un chapeau ridicule, c’est maintenant ou jamais.

Et je te jure que c’est pas du pay to win, même si parfois les pop-up de la boutique te susurrent des trucs du genre « allez, craque pour la monture squelette avec les yeux rouges, elle te regarde comme ton ex quand tu jouais trop à ESO en 2019 ». Mais t’es pas obligé hein, tu peux très bien jouer gratos, faire tes journaliers, et courir à poil dans les zones bas niveau tout en étant heureux comme un khajiit dans un panier.

Après, si t’es du genre tryhard avec un tableur Excel pour tes builds et des macros de rotation pour chaque boss, attends-toi à rager un peu entre deux patches, parce que le jeu adore rééquilibrer les trucs pile quand t’as enfin crafté le set parfait. Donc sois zen, sois maso, sois les deux, mais n’espère pas la stabilité d’un moine argonien sous camomille.

Cela dit, si ton grand amour, c’est de te balader entre deux ruines dwemers en écoutant la musique pépouze pendant que tu ignores quinze quêtes qui clignotent dans ton journal, alors bingo, t’es au bon endroit. Tamriel est toujours aussi joli, même si parfois les animations de ton perso font penser à un pantin possédé. Mais bon, c’est le charme du vieux.

Et puis faut pas oublier le meilleur truc : les potes. Pas les vrais, non, eux ils sont tous sur D4 ou FF14. Mais les compagnons en jeu, eux, au moins, ils râlent pas quand tu les fais attendre une demi-heure devant un portail parce que tu lis tous les bouquins de la bibliothèque d’un donjon abandonné.

ESO en 2025, c’est pas la révolution du MMO, mais c’est comme un vieux bouquin qui sent la poussière et la magie. Tu l’ouvres et tu sais que tu vas encore y passer des heures, même si à la fin t’auras toujours pas compris pourquoi les orques ont des maisons dans le désert. Et si t’as besoin d’un dernier argument, sache que le jeu te file encore des récompenses juste parce que tu te connectes, et ça franchement, c’est plus généreux que ton assurance maladie.

Alors, voici mon top 5 des raisons de replonger dans The Elder Scrolls Online en 2025, même si t’as juré que « c’était fini cette fois ».

1 — Y’a toujours du neuf, même si t’as tout vu
Le jeu ajoute du contenu comme une grand‑tante ajoute des napperons sur sa table : t’avais à peine terminé un chapitre qu’un nouveau débarque. Paf, une saison de plus, une classe en rab, une zone à explorer, et des quêtes à rallonge avec au moins un personnage qui cache un secret… que tout le monde avait deviné au bout de deux lignes.

2 — Le solo, c’est pas tabou, on en vient à bout
Oui monsieur, tu peux faire ta vie en solo, tranquille dans ton coin, sans avoir à supplier des gens sur zone de t’accompagner dans une crypte. Le jeu est même plus sympa que ton chat : il t’envoie des compagnons qui te jugent pas quand tu rates un sort. Et ils ont même des répliques parfois drôles, genre : “Tu vas vraiment là tout seul ? OK, mais je préviens, j’ai pas signé pour mourir encore une fois.”

3 — Les builds ont explosé en couleurs
Avec les nouvelles sous‑classes, tu peux combiner ta classe de base avec des délires d’éléments magiques ou d’effets rigolos. Genre : “Je suis un chevalier-dragon de feu, mais aussi je soigne les gens avec des bulles d’eau, et j’ai un arc électrique.” Oui, c’est n’importe quoi, mais c’est beau, et ça marche à peu près tant que tu tapes plus vite que tu ne crames.

4 — Tu peux y jouer en mode touriste fauché
Le jeu est toujours jouable sans sortir la carte bleue (sauf si tu veux une monture en forme de dromadaire spectral qui fait des bruits flippants en galopant). Mais sinon, tu peux te faire ton p’tit coin de paradis avec une maison en ruine, des meubles de bric et de broc, et une garde‑robe qui ferait pleurer un styliste. Mais toi, t’es bien. T’es libre.

5 — Tamriel, c’est encore le plus gros bac à sable fantasy
Y’a des dragons qui hurlent au loin, des nécros qui dansent dans des cimetières, des guildes de voleurs qui te laissent piquer des poires dans les auberges, et même une ville dont le seul intérêt est de contenir plus de bouquins que de gens. Bref, c’est un monde vivant, plein de coins secrets, de détails idiots, et de petites histoires qui te happent à chaque détour.

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