Alors voilà, tu débarques dans ce petit jeu qui porte bien son nom. Y a une arme dans le bureau, et spoiler alert : ton job, c’est de la trouver avant que ton kidnappeur revienne, histoire de ne pas finir en kebab express dans une ruelle sombre. La tension monte direct, parce que tu ne contrôles pas grand-chose, à part fouiller l’appartement à la Sherlock Holmes version stressé.

Chaque jour, tu as quelques minutes pour fouiller comme un ninja silencieux : ouvrir des tiroirs, des armoires, trouver des clés, et surtout refermer chaque chose à sa place. Sinon, bam, ton kidnappeur revient plus tôt que prévu, et tu recommences la journée. Si tu laisses traîner un truc, un tiroir ouvert, une porte mal fermée, c’est la cata. C’est comme si tu laissais une alarme hurlante dans un musée. Le suspense est palpable, parce qu’à chaque ouverture de porte, tu te demandes si ce coup-ci tu vas réussir à te faire discret ou finir dans une boîte en carton.

Le gameplay est minimaliste mais diablement efficace. C’est pas un jeu qui mise sur des effets spéciaux ou des jumpscares cheap, mais sur la tension psychologique, la pression de bien faire, et cette peur sourde de te faire attraper qui te vrille les nerfs petit à petit.

J’ai adoré cette mécanique de devoir tout remettre nickel avant que le kidnappeur revienne. C’est à la fois frustrant et addictif, un peu comme jouer à cache-cache avec un pote, mais quand il te trouve, il t’envoie un doigt d’honneur invisible et te renvoie à la case départ.

Le jeu est court, environ une heure pour une partie complète, mais il y a plusieurs fins, donc c’est sympa à refaire pour choper toutes les variantes. Même si, honnêtement, après deux runs, tu maîtrises le truc comme un pro.

Côté ambiance, c’est sobre : pas de musique tape-à-l’œil, juste des bruits d’horloge, de portes qui grincent, et le silence oppressant qui te colle à la peau. La tension monte crescendo, et je me suis surpris à retenir mon souffle devant mon écran plus d’une fois. C’est fou ce que le minimalisme peut faire.

J’ai trouvé que le jeu parlait aussi un peu de la paranoïa qu’on peut ressentir dans notre vie quotidienne, ce sentiment que si tu ne fais pas tout parfaitement, le monde va t’en vouloir. Et ça, ça rend le jeu un poil plus profond qu’il n’en a l’air.

Si tu aimes les jeux courts mais intenses, qui te poussent à la précision et au calme sous pression, There’s a Gun in the Office est un excellent petit bijou.

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