C’est marrant, Mobile Suit Gundam SEED Battle Destiny Remastered, c’est un peu comme tomber nez à nez avec un vieux pote qu’on n’avait pas vu depuis 2012. Sauf que cette fois, il s’est refait une beauté, s’est trouvé une coupe plus lisse, une garde-robe flambant neuve, et il débarque tout pimpant sur Switch et PC depuis le 22 mai 2025, prêt à distribuer des baffes interstellaires à coups de Mobile Suits.
On incarne un pilote qu’on peut modeler à sa sauce, on choisit son camp — Alliance Terrienne, ZAFT ou Archangel, selon ses affinités politiques ou la couleur de son pyjama — et c’est reparti pour revivre les grands moments de SEED, SEED Destiny, SEED Astray, STARGAZER, et probablement ce moment où on a crié « IL EST À MOI CE GUNDAM » devant la télé.
Les missions s’enchaînent avec une variété plus que correcte, le gameplay demande un peu de doigté : entre la gestion des capacités de notre mecha et l’esquive millimétrée, on se croirait presque en cuisine sous pression — sauf qu’ici, si on rate, c’est pas une omelette cramée, c’est un laser dans les dents. Le remaster balance la sauce avec plus de 100 Mobile Suits, chacun avec ses spécificités et des options de personnalisation dignes d’un concours de tuning spatial. L’interface a été repensée pour ne plus ressembler à un vieux cockpit soviétique, et le système de verrouillage des ennemis fait enfin son taf sans qu’on ait besoin de prier les étoiles.
Visuellement, dans l’espace, c’est la fête du pixel qui brille : explosions, lumières, le tout en haute def’, ça claque. Sur Terre ou sous la pluie, ça tire un peu la tronche côté décors, mais bon, on n’est pas là pour admirer les flaques d’eau. Côté perf, c’est fluide, les temps de chargement sont courts, on enchaîne les missions sans que la console nous claque un burn-out.
Le doublage est 100 % japonais avec sous-titres en anglais — les puristes vont adorer, les autres grincer un peu des dents en espérant un patch voix anglaises un jour.
Alors oui, tout n’est pas parfait : les décors au sol ont un petit côté PS3, l’absence de voix anglaises risque d’en freiner certains, et si on n’a jamais touché à Gundam SEED, on risque de se demander pourquoi tout le monde hurle des noms de robots comme si c’était des invocations. Mais pour les fans ? C’est un banquet de mechas à 39,99 Euros. Et pour les curieux ? C’est peut-être le moment de se laisser happer par le vortex Gundam.
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