C’est officiel, Nana Ôno sort désormais avec Sudaka, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est raide dingue de lui ! Elle montre tout l’amour qu’elle éprouve pour son petit ami dans les dessins qu’elle publie sur les réseaux sociaux. Mais si ses followers sont réceptifs au charme du voyou qui a volé son cœur, on ne peut pas en dire autant de ses camarades de classe… La jeune fille parviendra-t-elle à leur montrer les bons côtés de Sudaka ?
You Are So Cute est une adorable comédie romantique mettant en scène un duo improbable ! Sous la plume enjouée d’Akari Hatta, découvrez le quotidien mouvementé d’une lycéenne ingénue et d’un voyou au grand cœur !
– Mon avis –
Le deuxième tome de You are so cute reprend exactement là où s’était arrêté le premier, avec ce même parfum d’innocence et de malice qui s’accroche au cœur comme du caramel fondu sur une crêpe chaude. Notre héroïne, toujours aussi pétillante, poursuit sa quête d’amour aussi maladroite que touchante, entourée d’une bande de personnages aussi expressifs qu’un emoji sous caféine. Hatta Akari ne révolutionne pas sa recette, elle l’ajuste avec justesse pour nous garder accrochés, page après page, jusqu’à ce qu’on réalise qu’on a dévoré le tome entier à trois heures du matin, sourire niais en prime.
Ce volume creuse les liens entre les personnages avec une sincérité désarmante, loin des clichés sucrés ou des drames artificiels. Entre silences gênés, regards qui fuient et maladresses qui sonnent juste, il ravive cette douce nostalgie des émois adolescents. Le dessin reste précis et expressif, chaque case déborde d’attention : les regards parlent, les décors vibrent, et tout semble pensé pour faire fondre le lecteur sans jamais le prendre de force. C’est attendrissant sans être mièvre, naturel sans être plat, et franchement, ça fonctionne à merveille.
L’autrice glisse avec malice de petits rebondissements, des tensions minuscules mais délicieuses : une jalousie à peine avouée, une déclaration qui dérape, un silence qui dit tout. Rien de révolutionnaire, et c’est justement ça qui fait toute la différence : cette simplicité assumée, cette tendresse lucide, c’est comme un shōjo qui te chuchote « je sais ce que tu ressens » sans jamais hausser le ton.
Si tu avais aimé le premier tome, celui-ci va te cueillir encore plus fort — et si tu ne croyais pas pouvoir fondre davantage, prépare-toi : ce manga ne se lit pas, il se câline.
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