Au début, j’ai lancé Temtem un peu par curiosité — tu sais, en mode « bon, encore un clone de Pokémon qui se prend un peu trop au sérieux ». Et puis très vite… j’ai compris que j’étais complètement à côté de la plaque. Temtem, c’est pas juste des bestioles mignonnes avec une quête façon « enfant élu sauve le monde ». Non, ici, on te balance dans un vrai MMO où si t’es pas prêt, le monde (et les autres joueurs) va joyeusement te rouler dessus sans un regard en arrière.
Et franchement ? C’était super rafraîchissant. Pas de tutoriel qui te tient la main toutes les deux minutes, pas de guide fluo qui clignote en mode « appuie ici pour gagner ». Tu dois réfléchir à ce que tu fais. Tu spams les attaques ? Ton Temtem s’épuise et paf, t’apprends la leçon à la dure. Moi, j’étais là, confiant, à cliquer comme un bourrin… jusqu’à ce que je me fasse démonter et que je réalise que lire les compétences, c’est pas juste décoratif.
Visuellement, c’est propre, c’est coloré, ça a ce petit côté dessin animé sans tomber dans le bébé-gâteau. Chaque île a son ambiance, ses petits secrets à découvrir… et surtout, y a toujours des vrais joueurs qui passent. Au début, ça fait bizarre — t’es là, tranquille, et bam, tu croises un mec avec un Temtem déguisé en lama punk — mais ça rend le monde super vivant. Tu te surprends à interagir, ne serait-ce que pour échanger un Temtem ou juste checker le style d’un mec qui a manifestement passé trop de temps sur son chapeau.
Mais le vrai piège, c’est l’élevage. Là, c’est du lourd. T’observes les stats, tu regardes les traits, tu fais tes croisements comme un biologiste sous caféine, juste pour obtenir LE Temtem parfait. Et t’y passes des heures. Sans t’en rendre compte. T’as cligné des yeux et il fait nuit. Et tu souris comme un idiot devant ton écran parce que ton plan d’accouplement a marché.
Et le système pour ta maison… houlaaaa . J’ai passé plus de temps que je veux l’admettre à choisir la bonne couleur pour mes murs et à déplacer mon canapé d’un pixel pour que ce soit une ambiance Zen. Est-ce que ça change quelque chose ? Absolument pas. Est-ce que j’étais heureux ? Comme jamais.
Et cerise sur le gâteau : pas de lootbox, pas de pay-to-win, pas de piège à monnaie planqué derrière chaque clic. Tu joues peinard, à ton rythme, et ça fait un bien fou. Le jeu te respecte. Il dit : « Voilà mon système. Si t’aimes, bienvenue. Sinon, pas grave. » Et si t’accroches, tu risques de ne plus décrocher.
Alors ouais, c’est pas un jeu facile. Si tu débarques en mode rando avec des peluches, tu vas vite comprendre que les peluches ont des crocs. Mais si t’aimes les jeux de créatures qui te forcent à réfléchir, à expérimenter, et qui prennent leurs joueurs pour des adultes avec un cerveau… tu vas te régaler.
Pour moi, Temtem, c’est un jeu avec un vrai cœur. Tu sens que les devs ont mis de l’amour et des neurones dedans. C’est pensé pour ceux qui aiment comprendre, optimiser, essayer — pas juste cliquer bêtement jusqu’à la victoire. Et perso, je le relance toujours avec le même plaisir, même si c’est juste pour tester une team née d’une idée bizarre sous la douche.
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