Ah, Frostpunk 2… Depuis la mise à jour du 8 mai 2025, je peux vous dire qu’il n’a pas juste remis le chauffage, il a rallumé la chaudière de l’enfer polaire et m’a rappelé que survivre dans un congélateur géant n’a rien d’une promenade au parc – sauf si ce parc est situé sur Pluton, en pleine tempête de glace.
Dès les premières secondes de jeu, j’ai senti le retour du vrai Frostpunk : celui qui ne pardonne rien, surtout pas vos erreurs de placement de bâtiments. Fini les quartiers qui chauffaient comme par magie, désormais il faut penser en mode « architecte polaire » : une gestion thermique par district, autrement dit un joli casse-tête qui m’a vite appris qu’envoyer mes ingénieurs bosser dans le coin le plus froid de la carte sans radiateurs, c’était pas une mauvaise idée… c’était un crime de guerre.
Et parlons de The Pit. Ah, The Pit. Rien que le nom vous donne envie de faire demi-tour, non ? Imaginez un cratère gigantesque, souvenir d’un générateur qui a explosé comme mes espoirs de construire une ville confortable. Construire là-dedans, c’est comme essayer de faire tenir un château de cartes dans une centrifugeuse. Et pourtant, on s’acharne, parce qu’au fond de ce gouffre se cachent des ressources et des opportunités à faire baver n’importe quel bâtisseur givré.
Côté histoire, les Tales from the Frostland ajoutent une bonne dose de sel – ou de givre – à l’expérience. Ce sont des mini-scénarios optionnels, mais corsés comme un expresso de minuit : parfois ils vous récompensent, parfois ils vous jettent à la rue en slip thermique. Autant dire qu’on avance en retenant son souffle (et en croisant les doigts pour ne pas déclencher la prochaine mutinerie par accident).
Et si vous êtes plutôt du genre « zen attitude » ou que votre cœur fragile ne supporte pas les crises sociales tous les trois matins, le Serenity Mode est là pour vous. C’est un peu Frostpunk en mode spa : moins de conflits, plus de ressources, et des tempêtes qui font « ouuuh » au lieu de « AAAH ». Parfait pour ceux qui veulent construire tranquillement sans devoir gérer une révolution à chaque hiver.
Bref, cette mise à jour gratuite, c’est un véritable retour aux sources frigorifiques. On retrouve enfin ce petit frisson sadique qui nous fait jubiler quand la température chute à -80°C et qu’on s’en sort quand même avec trois radiateurs et un miracle. Les retours des joueurs sont globalement positifs, et je suis d’accord : cette update vient corriger pas mal des soucis qui m’avaient fait tiquer à la sortie. On sent que les développeurs ont écouté les plaintes des nostalgiques du premier opus, et ont remis un bon gros glaçon d’ambiance désespérée dans notre cocktail de survie.
Et ce n’est pas juste du vernis : le jeu va plus loin en creusant des thématiques nouvelles. Factions, tensions sociales, décisions politiques… Frostpunk 2 ne se contente plus de vous faire gérer des radiateurs, il vous colle aussi une crise gouvernementale sur les bras. Le système de conseil, avec ses prises de décisions collectives, donne un petit goût de démocratie sous zéro degré – ce qui est à la fois passionnant et frustrant, comme toute bonne réunion politique.
Alors oui, certains regrettent la claque immédiate d’immersion du premier jeu, mais à titre perso, je trouve que cette profondeur nouvelle donne un souffle (glacé) bienvenu. En résumé : sortez vos moufles, préparez votre thé brûlant, et attachez vos ceintures – l’hiver est de retour, et il n’est pas là pour plaisanter.
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