Sorti des laboratoires d’Inti Creates, Gal Guardians: Servants of the Dark est un jeu qui sent bon la nostalgie des vieux Castlevania, avec une bonne dose d’esthétique anime et une ambiance délicieusement dark-gothique. Si vous aimez les jeux de plateforme rétro, les combats de boss bien stylés et les héroïnes badass en uniforme de maid, ce titre mérite clairement un coup d’œil.
Malgré son esthétique très Metroidvania, Gal Guardians n’est pas un jeu au monde ouvert interconnecté. On progresse plutôt à travers des niveaux linéaires, chacun avec sa propre ambiance, ses ennemis thématiques et son boss.
Cependant, une certaine rejouabilité est présente. Certains objets ou chemins secrets ne peuvent être atteints qu’après avoir obtenu des capacités spéciales plus tard dans le jeu. Ce qui encourage le backtracking, mais sans atteindre le niveau de complexité d’un Hollow Knight ou Axiom Verge.
Chaque niveau se termine par un boss, souvent impressionnant, avec des patterns élaborés et des designs bien barrés, entre créatures grotesques et délires visuels tout droit sortis d’un shōnen fantastique.
Visuellement, Gal Guardians est un véritable hommage aux jeux 16-bit avec un pixel art ultra soigné. Les animations sont fluides, les effets de lumière et les arrière-plans regorgent de détails, et les portraits en style visual novel pendant les dialogues sont charmants.
L’histoire, quant à elle, est dans la droite lignée des animés d’action fantastique : drôle, un peu clichée, avec du fan service par petites touches et des dialogues typiques de lycéennes japonaises affrontant le mal. C’est clairement destiné aux amateurs du genre, mais le tout reste suffisamment accessible pour ne pas rebuter les autres.
Et ne vous y trompez pas : malgré ses airs mignons, Gal Guardians ne fait pas de cadeaux. Le jeu est exigeant, certains boss peuvent vite devenir frustrants si on ne maîtrise pas bien les mécaniques. Mais le challenge reste gratifiant, surtout pour les amateurs de plateforme rétro.
Gal Guardians: Servants of the Dark n’est pas un jeu parfait, ni une révolution dans son genre. Mais c’est un excellent hommage aux classiques, avec une patte artistique forte, un gameplay nerveux et une bonne dose de rejouabilité.
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