Voici le test de Karma: The Dark World sorti ce 27 mars 2025 sur PS5 et PC. Il est développé par Pollard Studio LLC et édité par Wired Productions et Gamera Games.
Vous débutez votre aventure dans un état de confusion totale, vous réveillant sans le moindre souvenir de votre identité ni de l’endroit où vous vous trouvez. Désorienté, vous errez sans but, incapable de comprendre ce qui vous arrive. Peu à peu, vous apprenez que vous êtes lié à une organisation mystérieuse : la Léviathan Corp., une société fondée après la Seconde Guerre mondiale, spécialisée dans l’investigation d’événements étranges et inexplicables. Ce thriller psychologique vous plonge dans un monde où la réalité semble s’effriter à mesure que vous avancez.
Au fil de votre progression, des bribes de mémoire refont surface. Vous découvrez que votre nom est Daniel et que vous êtes un agent itinérant de la Léviathan Corp., engagé dans une mission en plein cœur de l’année 1986. Le monde qui vous entoure, marqué par une atmosphère dystopique, oscille entre le surnaturel et l’incompréhensible, brouillant les frontières entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. À chaque pas, de nouveaux mystères émergent, vous poussant à questionner aussi bien votre passé que la véritable nature de l’organisation pour laquelle vous travaillez.
L’univers dans lequel vous progressez est un véritable labyrinthe de mystères et d’étrangeté, un monde qui semble osciller en permanence entre le réel et l’absurde. Vous serez amené à naviguer entre vos enquêtes et cet environnement aux allures surréalistes, évoquant à la fois l’atmosphère énigmatique de La Quatrième Dimension et les ambiances troublantes de Twin Peaks. Chaque coin de rue, chaque rencontre, chaque indice découvert renforcera cette sensation d’être pris au piège d’un rêve éveillé, où la logique semble s’effriter à mesure que vous avancez.
Dès les premiers instants, le jeu se présente comme une expérience avant tout cinématographique, vous plongeant dans une mise en scène soignée et immersive. Pourtant, à mesure que vous évoluez, une autre facette se dévoile peu à peu : un monde où le fantastique et l’inexplicable prennent de plus en plus d’ampleur. Votre progression vous amènera à analyser des éléments troublants et à tirer des conclusions qui relient intimement ces deux dimensions, révélant une vérité bien plus profonde et dérangeante que vous ne l’auriez imaginé.
Dans ce monde étrange, les habitants ne sont pas ce qu’ils semblent être. Certains d’entre eux possèdent à la place de leur tête un écran de télévision diffusant en boucle des images fluctuantes d’eux-mêmes, comme si leur identité était fragmentée et malléable. Ce paysage inquiétant semble basculer inexorablement dans les ténèbres, s’effondrant sous le poids des vérités que vous dévoilez sur votre propre existence. Plus vous avancez, plus l’univers qui vous entoure se déforme, révélant peu à peu une réalité qui pourrait bien échapper à toute compréhension humaine.
J’avoue avoir été agréablement surpris par la manière dont le jeu nous plonge progressivement dans la peau du personnage, nous plaçant tour à tour dans différentes situations qui nous forcent à questionner notre propre rôle et notre perception de la réalité. À travers une mise en scène habilement orchestrée, le récit distille çà et là des fragments de vérité sur la condition du protagoniste, semant le doute et attisant la curiosité du joueur. Chaque révélation, aussi minime soit-elle, s’intègre subtilement dans un puzzle complexe, renforçant cette impression d’être perdu dans un monde aussi fascinant qu’incompréhensible.
L’univers du jeu est vaste, énigmatique, et d’une richesse troublante. À mesure que l’on progresse, un sentiment d’impuissance s’installe face à l’amnésie du personnage, une amnésie qui semble aussi insaisissable que l’univers qui l’entoure. Plus on avance, plus on a la sensation que les réponses nous échappent, que la réalité elle-même se dérobe sous nos pas, ne nous laissant que des bribes de souvenirs et d’indices cryptiques à assembler.
Ce jeu m’a véritablement captivé. Son atmosphère sombre et dystopique, son récit tortueux et envoûtant, ainsi que son protagoniste en quête de vérité dans un monde où elle pourrait bien ne jamais être trouvée, en font une expérience marquante. C’est une œuvre qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais qui nous pousse à la ressentir, à la questionner, et à nous perdre en elle, jusqu’à ce qu’il devienne difficile de distinguer le réel de l’illusion.
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