Le jeu d’horreur coopératif culte Phasmophobia est enfin disponible sur PS5. Depuis son lancement initial sur PC en 2020, il a suscité l’envie de nombreux joueurs, notamment grâce à la profusion de clips hilarants partagés en ligne. Désormais compatible avec le PSVR2, une question demeure : l’attente en valait-elle la peine ? Malgré quelques frustrations techniques, Phasmophobia se distingue par une expérience coopérative aussi unique que mémorable.

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L’objectif du jeu est d’identifier les fantômes, mais il faut un certain temps pour appréhender pleinement cette mission surnaturelle. Si vous êtes comme nous, vos premières heures consisteront à explorer maladroitement des maisons hantées, à succomber rapidement à des fantômes en colère et à éclater de rire lorsque les cris paniqués de vos amis sont brutalement coupés de la radio. C’est clairement un jeu où suivre le didacticiel peut faire toute la différence.

Dans Phasmophobia, vous incarnez des chasseurs de fantômes, et votre mission consiste à mener des investigations pour identifier la nature des entités hantant différents lieux. Armés d’un équipement de base, votre équipe de quatre personnes doit localiser rapidement les fantômes, puis utiliser des outils comme des thermomètres, des détecteurs EMF, des lampes UV et des caméras pour éliminer certaines catégories de spectres.

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Sur le papier, la boucle de gameplay semble simple : une fois le type de fantôme identifié, vous remontez dans votre camionnette et partez. Mais lorsque tout s’enchaîne comme prévu, l’expérience devient un mélange captivant de coopération, d’horreur et de réflexion.

La communication est cruciale pour coordonner les efforts de votre équipe, en alternant entre le chat de proximité et les talkies-walkies. Se séparer pour explorer la maison et analyser les indices afin de localiser le fantôme peut être particulièrement intense. Vous disposez d’une fenêtre de cinq minutes avant que la santé mentale de votre groupe ne commence à diminuer, rendant l’équipe plus vulnérable aux attaques des entités hostiles. Une fois la localisation confirmée, vous devez déployer votre équipement : poser des caméras, placer des blocs-notes, utiliser des stylos laser et inspecter la zone avec des lampes UV pour rassembler les dernières preuves.

La chasse aux fantômes peut vite ressembler à une opération bien rodée, surtout si vous êtes celui qui reste dans la camionnette pour surveiller l’activité paranormale, les niveaux de santé mentale, le flux des caméras, et maintenir la communication avec l’équipe à l’intérieur de la maison. Plus l’enquête progresse, plus l’atmosphère devient angoissante et captivante.

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C’est là qu’un aspect stratégique entre en jeu. Certains fantômes peuvent imiter des indices ou produire des effets imprévus, obligeant l’équipe à analyser soigneusement les informations recueillies et à ajuster son approche. En consultant votre journal, vous pouvez examiner les caractéristiques des différents types de fantômes — plus de 20 au total. Ces moments mènent souvent à des débriefings entre coéquipiers, où chacun partage ses observations pour décider si les preuves rassemblées suffisent à identifier l’entité.

Phasmophobia reste cependant imprévisible. Si un fantôme est censé produire des températures glaciales, cela peut se manifester immédiatement… ou au bout de 10 minutes. Cette flexibilité signifie que, même en devenant plus familier avec les mécaniques du jeu, chaque enquête reste un défi loin d’être routinier.

Et bien sûr, il y a les moments de frayeur. Phasmophobia n’est pas un jeu visuellement éblouissant, mais son utilisation astucieuse de l’éclairage et de la conception sonore compense largement son apparence simpliste. Les effets fantomatiques, comme les lumières vacillantes, les apparitions furtives et les sons inquiétants, suffisent à faire battre votre cœur. Voir un fantôme déplacer des objets, allumer des radios ou jouer avec les interrupteurs reste particulièrement perturbant, vous laissant hésiter entre fuir ou rassembler votre courage pour collecter davantage de données avec vos outils.

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Si vous avez le malheur de tomber entre les griffes d’un fantôme, vous serez témoin d’une animation terrifiante où ses mains s’approchent lentement de vos yeux — un moment d’autant plus intense en PSVR2. Une fois mort, vous devenez vous-même un fantôme. Bien que vous ne puissiez plus communiquer verbalement avec vos coéquipiers, vous pouvez manipuler des objets pour essayer de leur transmettre des indices. Ces tentatives mènent souvent à des situations hilarantes ou frustrantes, l’équipe mal interprétant vos intentions ou ne remarquant pas vos efforts.

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À mesure que les membres de l’équipe tombent et que la santé mentale s’effondre, Phasmophobia plonge dans une horreur encore plus oppressante. Le fantôme devient de plus en plus agressif, et la tâche de l’identifier semble presque impossible. Mais l’échec n’est pas une fin en soi : le jeu vous encourage à rejouer des lieux de plus en plus exigeants, en vous équipant d’outils améliorés pour mieux affronter vos peurs.

Phasmophobia offre une expérience coopérative hautement rejouable, combinant habilement des moments de camaraderie hilarante avec des frayeurs saisissantes. La chasse aux fantômes devient une aventure palpitante, mêlant collecte de preuves et gestion de vos nerfs, le tout amplifié par les débats, les disputes et les cris partagés avec vos amis. Ainsi qu’un système de progression assez lent peut atténuer la sensation d’avancement, et des contrôles parfois capricieux. Malgré ces défauts, Phasmophobia reste une expérience coopérative vraiment unique, idéale pour ceux qui cherchent à vivre des moments mémorables en équipe.

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