De la Commodore à la PlayStation 5, le légendaire Predator a marqué l’univers des jeux vidéo, apparaissant dans de nombreux titres au fil de plus de trois décennies, avec des apparitions récentes dans Call of Duty, Mortal Kombat et Tom Clancy’s Ghost Recon.

Cependant, c’est la version du chasseur extraterrestre dans Predator: Hunting Grounds d’Illfonic qui se révèle la plus captivante. Après avoir adapté une autre franchise de films d’horreur populaire avec Friday the 13th: The Video Game, les développeurs proposent un hommage multijoueur asymétrique. Bien que Hunting Grounds puisse être un jeu multijoueur divertissant, il reste indéniablement imparfait.

Le concept est simple : chaque partie lâche un Predator dans la jungle, chargé de traquer une équipe de quatre soldats d’élite. En tant qu’humains, vous devrez remplir divers objectifs aléatoires, qui varient selon les cartes luxuriantes. Cela implique généralement d’infiltrer des camps de guérilla, d’éliminer des cibles de grande valeur ou de défendre un point stratégique. Pendant ce temps, le Predator tentera de vous éliminer avant que vous n’atteigniez l’hélicoptère pour vous exfiltrer.

Jouer un membre de l’équipe d’intervention rappelle les sensations familières d’un jeu de tir à la première personne, à la manière de Call of Duty. Les armes offrent un maniement fluide et précis, mais la satisfaction de tuer les ennemis contrôlés par l’IA est atténuée par leur manque de défi. Leur comportement peut varier d’une agressivité excessive à une complète inattention, mais ils servent principalement à distraire l’équipe pendant que le Predator rôde.

Le Predator extraterrestre est plus amusant à incarner, bien qu’il faille quelques parties pour maîtriser pleinement ses capacités. La vitesse et la verticalité sont au cœur de son gameplay, vous permettant de vous déplacer rapidement à travers les cimes des arbres et de bondir sur de longues distances.

Les gadgets du Predator jouent également un rôle crucial, avec des outils emblématiques comme le dispositif de camouflage et le Biomask à vision thermique. En les combinant avec des armes telles que les roquettes montées sur l’épaule, des filets et autres équipements, vous avez de nombreuses options pour harceler les Fireteams. Cependant, c’est en vous rapprochant pour des attaques au corps-à-corps que vous ferez le plus de victimes.

Comparé à Jason Voorhees dans Vendredi 13, conçu par Illfonic, le Predator est beaucoup plus dynamique et mobile, mais aussi plus vulnérable. Bien que vous ayez un avantage important en duel, foncer tête baissée contre une équipe entière avec vos griffes mène souvent à une défaite rapide, offrant à l’équipe humaine une victoire facile.

Les parties durent en moyenne une dizaine de minutes et vous plongent directement dans l’action sans préambule. Malheureusement, les temps d’attente pour le matchmaking sont longs, même avec le crossplay activé. Ce qui pousse les joueurs à revenir, c’est la progression inspirée de jeux de tir en ligne populaires, qui récompense régulièrement vos performances.

Mais alors, que vaut cette sortie actuellement sur nos consoles Playstation 5 et Xbox Series? Je vous dirais que c’est une sacrée claque ! Le côté graphique un peu brouillon qu’on avait en 2020, c’est fini, grâce à la finesse et au travail de IllFonic ! Le jeu tire parti des technologies Unreal 4.27, Vivox et Wwise et cela se voit. Les seuls lags connus à l’heure actuelle viennent peut-être de votre connexion…

De plus, si vous choisissez le bon pack sur le store, pour une poignée d’euros, vous pouvez récupérer tous les DLC, et surtout tous les Predator possibles !

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